Actualit�s : ENFANTS : CLOTURE DES CAMPS DE VACANCES
Z�ralda a eu sa f�te


La saison estivale tire � sa fin. Jeudi dernier, les enfants partis en vacances dans les centres de l�ANALJ (Agence nationale des activit�s et loisirs de la jeunesse) se sont donn� rendez-vous � l�unit� de Z�ralda, o� il a �t� tenu diverses activit�s, aux fins de cl�turer les camps de vacances dont l�ouverture officielle s�est faite le 4 juillet.
1600 enfants ont investi, jeudi dernier, tous les espaces de l�unit� Z�ralda d�pendant de l�ANALJ. Ils sont venus des centres de Sidi Fredj (Amel, Benbadis, Mokrani et Ibn Khaldoun), de Bousma�l, de Z�ralda, de Tipasa et m�me de Mostaganem (Ain-Brahim). L�Alg�rie enti�re y �tait : le Nord, l�Est, l�Ouest et le Sud. Une micro-Alg�rie o� toutes les coutumes et us �taient rassembl�s. Le Chaoui, le Kabyle, l�Arabe et le Targui ont fait bon m�nage, un apr�s-midi durant. 16h 30, tout le programme soigneusement arr�t� par l�encadrement p�dagogique, apr�s plusieurs r�p�titions et r�glages, est fin pr�t. Bousculade devant le portail de l�unit� de Z�ralda : le ministre de la Jeunesse et des Sports, Yahia Guidoum, fait son entr�e. Ce sont des enfants qui l�accueillent et qui guident ses d�placements. Point de protocole. L�, Guidoum se laisse entra�ner dans l�univers des �enfants�. Une danse kabyle avec un d�cor bien particulier fait �bouger� tout le monde. Les applaudissements fusent de partout pour accompagner ces bambins qui chauffent la piste. Puis, ce sont les majorettes, que �Tata Sihem� avait pr�par�e, qui se produisent. Le spectacle riche en �motion oblige la d�l�gation minist�rielle � se d�placer � pied pour pouvoir tout voir. Un autre d�cor s�y dresse : des gar�ons en burnous et des filles en �l�haf� ont concoct� une danse chaouie. Plus loin, des expositions contenant les travaux r�alis�s par ces enfants sont bien visibles et les guides s�adonnaient volontiers aux explications demand�es. Et voil� un invit� de marque que personne ne s�attendait � voir. Madame Anissa Boumediene, l��pouse du d�funt Houari Boumediene, est l�, avec les enfants. Guidoum la salue et l�invite � l�accompagner. Ensemble (avec le reste de la d�l�gation), ils iront d�couvrir d�autres ateliers : l�informatique, la peinture et m�me la s�rigraphie. Toutes ces �uvres sont le produit d�enfants. A chacune de ses haltes, la d�l�gation minist�rielle �coutait les dol�ances des enfants. Devant un stand, une fille de Touggourt interpelle le membre du gouvernement � qui elle remet �la charte scolaire de l�environnement�. A cette interpellation, Guidoum r�pond : �Tant que je serai l�, je vous d�fendrai.� Un peu plus loin, c�est une kheima qui est implant�e. Ses occupants, des Touaregs, offrent � la d�l�gation du th�. Une fois le th� sirot�, la d�l�gation s�arr�te devant une troupe alg�roise, puis constantinoise et m�me africaine. Il est d�j� 19 h. Le temps s��coule vite avec ces m�mes. La boucle est boucl�e presque en trois heures de temps, sans se rendre compte. Ce n�est pas encore fini : la chorale a pr�par� des chansons patriotiques. Une fille prend la parole pour demander au ministre de pr�server les droits de l�enfant. �Je suis l��missaire de mes camarades et l��missaire n�a rien � craindre��, dira-t-elle. �Bien re�u�, r�torqua Guidoum. 19 h 20, tout le programme est termin� : tous les stands visit�s, toutes les activit�s termin�es et les camps de vacances 2006 avec. Avant le d�part de la d�l�gation minist�rielle, Guidoum a tenu � pr�ciser que �si on s�occupe pas de la jeunesse, c�est elle qui s�occupera de nous�. �La jeunesse n�a plus besoin de d�magogie, ni de discours creux, il faut l�accompagner et lui garantir un environnement sain et tous les moyens pour s��panouir��, affirmera-t-il encore. En apart�, certains sont ��tonn�s de d�couvrir un Guidoum affectif et affectueux avec les enfants, alors qu�il para�t plut�t dur et s�v�re avec les adultes�. C�est l�, la face non publique d�un homme publique r�put� �tre un �coupeur de t�te qu�une petite fille, In�s, a d�couvert un apr�s-midi en sa compagnie, celui du jeudi dernier. Il est � pr�ciser que les centres de l�ANALJ se trouvant � Sidi Fredj ont accueilli, d�s le d�but des vacances (3 sessions), plus de 10 000 enfants. C�est le Village Africain qui a abrit� l�ouverture officielle des camps de vacances. Durant les s�jours entam�s le 3 juillet dernier, les enfants ont f�t� le jour de l�Ind�pendance nationale (5 Juillet), la journ�e du Moudjahid (20 Ao�t) et ont organis� les Mini-Jeux africains ainsi que les Jeux afro-asiatiques devant se d�rouler en Alg�rie en 2007. Malgr� cette richesse, n�est-il pas encore venu le temps de revoir les contenus des programmes dispens�s dans les camps de vacances ? Aggoune Azzedine

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