Actualit�s : LA BADR A ACCORDE 523 MILLIARDS DE DINARS EN 2005
85 % des cr�dits destin�s � l�agroalimentaire


Somm�e de revenir � sa mission premi�re, la Banque de l�agriculture et du d�veloppement rural (BADR) a accord�, � la fin 2005, pr�s de 523 milliards de dinars. Sur ce total, seuls 15 % des cr�dits ont �t� accord�s � des investisseurs activant directement dans le secteur de l�agriculture. Les 85 % restants ont �t� destin�s � des activit�s annexes, celles relative � l�industrie agroalimentaire essentiellement. Apr�s avoir �toff� sa nomenclature, la BADR finance aujourd�hui plus de 300 activit�s et arrive � se recentrer sur ses principales missions.
Les clients qui ne r�pondent pas � la nomenclature sont n�anmoins toujours les bienvenus. Boualem Djebbar, le directeur g�n�ral de la BADR qui s�exprimait hier sur les ondes de la Cha�ne I, a expliqu� que la nouvelle nomenclature ne s�appliquait qu�aux nouveaux clients. �Ceux ayant b�n�fici� de cr�dits auparavant restent au niveau de la banque qui conserve tout de m�me son caract�re universel�. Conform�ment aux orientations des pouvoirs publics, la BADR s��tait, d�s 2005, r�orient� vers le secteur agricole, � un moment o� son portefeuille client�le comportait des offres qui int�ressaient plusieurs secteurs. Interrog� au sujet d�une �ventuelle baisse des taux d�int�r�t, le premier responsable de la BADR a pour l�heure �cart� cette �ventualit� pr�cisant que le taux appliqu� �tait commercial et qu�il ob�issait � des consid�rations li�es aux co�ts g�n�r�s par les ressources et par l�emploi. Les clients pourront-ils bient�t b�n�ficier de la carte bancaire ? Oui, mais avant que l�ensemble des �tablissements bancaires n�aient amorc� leur modernisation. La BADR s�inscrit en effet dans le processus de modernisation initi� par les pouvoirs publics. Qu�en est-il des scandales qui �claboussent r�guli�rement le milieu financier ? C�est � croire que c�est un sujet tabou que le DG ne souhaitait pas aborder sur les ondes de la Cha�ne I. Il s�est content� de dire que la BADR mettait en place des m�canismes de surveillance en amont et en en aval. M�me r�ponse laconique au sujet de l�annulation de la loi interdisant les transactions de plus de 50 000 DA. Tout ce que le DG a cru bon de d�clarer, c�est que les pouvoirs publics avaient certainement de bonnes raisons de le faire.
N. I.

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