�Souffle ou vent de la destruction : ni piti� ni n�gociation.� Tel serait le slogan d�une pr�sum�e cellule fondamentaliste arr�t�e, hier, par les autorit�s italiennes. L'op�ration d�nomm�e �Touareg�, ayant d�but� � l'aube, a �t� effectu�e en coop�ration avec la police suisse. Trois ressortissants alg�riens soup�onn�s d'appartenir au Groupe salafiste pour la pr�dication et le combat (GSPC) ont �t� arr�t�s en Italie et en Suisse. Ce coup de filet a eu lieu dans la r�gion de Milan, o� la plupart des enqu�tes antiterroristes ont �t� men�es en Italie. La police helv�tique a proc�d� la semaine derni�re � une interpellation.
Les trois personnes, dont l'identit� n'a pas �t� communiqu�e, sont soup�onn�es d'avoir soutenu les �activit�s de groupes radicaux� en Alg�rie. Des liens ont pu �tre �tablis entre les suspects arr�t�s et �deux attaques terroristes en 2005 aux alentours d'Alger, qui ont caus� la mort � 13 militaires et 5 gardes communaux�, a encore indiqu� la police milanaise. Les trois Alg�riens sont accus�s "d'association de malfaiteurs dans un but de terrorisme international" par le parquet de Milan, qui conduit l'enqu�te depuis d�cembre 2003 et a d�livr� trois autres mandats d'arr�t pour le m�me chef d'accusation. Selon l�agence de presse italienne, ANSA, le groupe de terroristess a �t� d�mantel� par la garde de finances � Milan. Les suspects sont accus�s d'avoir fourni �un soutien financier et logistique � des terroristes islamistes en Alg�rie�. Des perquisitions seraient encore en cours de la part de l'Inspection des imp�ts italienne. Parmi les trois personnes arr�t�es, deux �taient d�j� poursuivies pour des d�lits de droit commun dans le centre de l'Italie. Le troisi�me suspect a �t� arr�t� par la police suisse. Pour rappel, cinq Alg�riens ont �t�, �galement, arr�t�s sous l'inculpation de "terrorisme international" introduite en Italie apr�s les attentats du 11 septembre aux Etats-Unis. Quatre d'entre eux �taient membres du GSPC et ont �t� appr�hend�s sur ordre du parquet de Venise alors qu'ils s'appr�taient � rejoindre l'Alg�rie et l'Irak pour y mener des op�rations. Le programme du groupe pr�voyait, selon les enqu�teurs italiens, �la pr�paration et l'ex�cution d'actions terroristes ou violentes en Italie ou � l'�tranger contre des gouvernements des forces militaires, des institutions et des civils dans le cadre du djihad�. Ce qui fera dire au ministre italien de l�Int�rieur : �C'est un signe suppl�mentaire de la n�cessit� de maintenir un maximum de surveillance sur la pr�sence en Italie de groupes li�s au terrorisme et dont les t�ches ne seraient pas uniquement logistiques mais �galement op�rationnelles. � Comme ceux arr�t�s hier, les cinq sont accus�s de financement du GSPC, un groupe cr�� en 1998 en Alg�rie par des dissidents du Groupe islamique arm� (GIA) et affili� � Al- Qa�da. Ils sont aussi accus�s d'avoir cherch� � enr�ler de nouveaux militants et de trafic de fausses pi�ces d'identit� et de faux permis de s�jour. Notons que les forces de s�curit� italiennes proc�dent r�guli�rement � des arrestations de terroristes pr�sum�s, soup�onn�s notamment d'appartenir au GSPC ou de lui apporter un soutien logistique.
Meriem Ouyahia

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