Actualit�s : REVISION DE LA CONSTITUTION
Soltani fait de la r�sistance


Pas de paix et de stabilit� sociale si l�autorit� de l�Etat n�est pas r�affirm�e. La lutte contre la corruption et la dilapidation des deniers publics doit �tre men�e fermement. Deux points essentiels, selon Aboudjerra Soltani qui expose son point de vue sur la r�vision de la Constitution dans un entretien accord� � notre confr�re Le Jour d�Alg�rie et publi� dans son �dition d�hier.
Sa�da Azzouz - Alger (Le Soir) - �La question est de savoir que peut apporter la Constitution propos�e�, s�interroge d�embl�e le pr�sident du MSP, qui revient sur l�actuelle Constitution et les trois qui l�ont pr�c�d�e pour dire qu�elles sont toutes inspir�es de la proclamation du 1er Novembre 54 pour consacrer une Alg�rie r�publicaine d�mocratique et populaire. �Elle n�est donc ni un royaume, ni un empire et aucune Constitution depuis 1963 n�a d�rog� � ce triptyque de r�gime r�publicain�, explique le num�ro de l�ex-Hamas. Pour lui, il ne sert donc � rien en l��tat actuel des choses d�aller vers la r�vision de la Constitution puisque la crise n�est pas constitutionnelle. �A-t-on besoin d�une nouvelle Constitution pour traiter les fl�aux des rapines, de gabegie et d�indiscipline ou plut�t d�une bonne gouvernance qui d�nonce la corruption et les corrupteurs ? s�interroge le pr�sident de l�alliance pr�sidentielle avant d�affirmer, exemple � l�appui, que la �crise est morale, de conscience, voire de d�perdition et de mauvaise gestion�. Un point, a-t-il indiqu�, discut� lors de la r�union des trois partis de la �coalition � le 12 septembre dernier. Une rencontre au cours de laquelle, rapporte le pr�sident du MSP, les trois partis ont reconnu que �l�absence de programme d�action constitue la cause directe de l�insuffisance de certains dossiers�. Ceux li�s � la corruption entre autres. Tout en reconnaissant que l�administration est entre les mains des �commis de l�Etat� militants du FLN, du RND et du MSP, le pr�sident de l�alliance pr�sidentielle met en exergue l�implication de l�administration dans ces fl�aux. �Elle requiert des r�formes dans sa mentalit� classique, voire une r�volution qui l�assainit de ses opportunistes, de ses voleurs et ses bureaucrates.� Aboudjerra Soltani, dont le parti pr�pare s�rieusement les prochaines �lections l�gislatives et communales, dit n�avoir aucune crainte pour le devenir du MSP apr�s le retour sur la sc�ne politique des militants du parti dissous, rentr�s en Alg�rie apr�s avoir b�n�fici� des dispositions de la charte pour la paix et la r�conciliation.
S. A.

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