R�gions Centre : BEJAIA
Un cabaret dans un immeuble


Le mois sacr� du Ramadhan a tr�s mal d�but� pour les riverains d�une grande cit� de la capitale des Hammadites. Un dancing �agr�� par la mairie leur a �t� impos� au 2e �tage de leur immeuble. Un fait rarissime � B�ja�a qui risque de faire couler beaucoup d�encre et de sang si les responsables locaux n�interviennent pas dans les plus brefs d�lais.
Pas moins de vingt-six p�res de famille et co-propri�taires de la R�sidence 2 000 du boulevard Krim-Belkacem, en plein centre-ville de B�ja�a, ont eu cette semaine la d�sagr�able surprise du maire du chef-lieu qui a autoris� un propri�taire d�une pizzeria situ�e au 2e �tage de leur immeuble � organiser des soir�es musicales en ce mois sacr� de Ramadhan. Un fait in�dit dans les annales de la civilisation de la capitale des Hammadites. Le calvaire n�a pas commenc� avec ce mois de pi�t� puisque cet �tablissement, selon les plaignants, serait �mal fr�quent� depuis son ouverture. Samedi, les r�sidants qui ne savaient plus � quel saint se vouer ont opt� pour la sagesse en d�cidant de d�poser plainte pour tapage nocturne et cr�ation de lieu de d�bauche au commissariat central et ensuite de porter l�affaire devant les responsables de la wilaya, � leur t�te le wali de B�ja�a, en lui remettant une p�tition sign�e par l�entourage et les r�sidants de ladite cit�. �Mais il y a de quoi devenir fou. Le maire a-t-il pens� � nos familles ? Je ne citerai pas le g�rant de cette pizzeria qui est capable de faire plus. Nos enfants vont-ils � l��cole ou pas le lendemain ? Et les p�res de famille travaillent-ils ou pas ? Toutes les nuits nous subissons des d�cibels avec un rythme de ra� digne des grands cabarets. Nos enfants, croyez-nous, n�arrivent pas � dormir�, nous dira M. Amokrane, un des r�sidants de cette cit� avant que son voisin de palier r�plique : �Ce sont des choses qui ne se font pas, des soir�es musicales dans un immeuble d�habitations, cela d�passe l�entendement�. Les r�sidants dans leur p�tition menacent : �Si notre probl�me n�est pas pris en charge par les autorit�s locales dans les meilleurs d�lais, la force et le mal ne seront que nos seules armes de guerre. Nous souhaitons qu�ils interviennent � temps avant qu�un crime soit commis�. Nous avons tent� de joindre les responsables de l�institution commerciale de la wilaya, en l�occurrence la DCP, afin d�avoir plus de pr�cisions, aucun de ces derniers n�a voulu apporter des clarifications � ce sujet. �Dites-lui qu�il est en r�union ou il est absent� �tait la r�ponse de leurs secr�taires, devant notre exigence d�informer l�opinion publique. M�me son de cloche au niveau de la municipalit�.
Kamel Gaci

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