Actualit�s : ENTREPRISES A FORTES CREANCES NON PERFORMANTES
Vers un cantonnement au niveau d'une institution sp�cialis�e


Les entreprises g�n�ratrices de cr�ances non performantes seront, � l'avenir, cantonn�es au niveau d'une institution unique sp�cialis�e, dont un projet de cr�ation est en cours d'�laboration. L'affirmation est du pr�sident de l'Association des banques et des �tablissements financiers (ABEF), Abderrahmane Benkhalfa, invit� hier du Forum �conomique de la Radio Cha�ne II.
Sofiane A�t Iflis - Alger (Le soir) - Ce cantonnement, une sorte de mise en convalescence, s'accompagnera, a indiqu� Benkhalfa, de l'�laboration d'un fichier national des entreprises concern�es, notamment celles produisant des cr�ances non performantes durables. Il s'agira, a-t-il expliqu�, d'op�rer leur isolement afin qu'elles ne contaminent pas le tissu d'entreprises saines financi�rement. Cependant, Benkhalfa a reconnu que le volume des cr�ances est all� diminuant, depuis l'�tablissement du fameux contrat de performance pour les cr�ances pass�es. Il a cit�, � titre d'exemple, le Cr�dit populaire d'Alg�rie (CPA) dont le premier responsable a indiqu�, le mois dernier, que son �tablissement est � 11% de son portefeuille de cr�ances non performantes. Il a inform�, �galement, s'agissant toujours du CPA, que l'op�ration portant ouverture du capital, dans une formule de partenariat, s'annonce plut�t bien. D'autant que, a-t-il dit, l'Etat a �labor� un cahier des charges qui normalement �vitera les mauvaises surprises, en exigeant de l'�ventuel repreneur une capacit� d'au moins 400 agences dans son propre pays et des fonds propres �valu�s � pas moins de 3 milliards d'euros. Il s'agira d'�viter de tomber dans les rets des banques d'affaires. Benkhalfa a inform� �galement de la r�activation de la centrale des impay�s. Evoquant les r�formes entreprises, il a soulign� qu'elles se poursuivent au rythme du pays, autrement dit de mani�re lente. Mais il a estim� que le syst�me de t�l�compensation op�re plut�t bien, avec un taux de 65% du flux des ch�ques t�l�compens�s et un traitement journalier de quelque 15 000 ch�ques, c'est-�-dire autant d'op�rations de virement automatique. En 2007, la t�l�compensation des ch�ques atteindra les 80% et verra aussi ce syst�me �largi au paiement par carte et au pr�l�vement. Interrog� sur les d�tournements bancaires et les malversations, Benkhalfa a indiqu� qu'ils sont rendus possibles par les lenteurs de l'activit� bancaire. Le rem�de interviendra de lui-m�me avec l'exploitation informatique en live. Il a cependant averti qu'il s'agira d'att�nuer cet �tat de fait, car le risque z�ro n'existe pas.
S. A. I.

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