Sofiane Hiouani : Je pense qu�il y avait deux niveaux : celui impos� par les Egyptiens, les Tunisiens, l�Angola, nous-m�mes et � un degr� moindre le Maroc. L�ensemble alg�rien �tait hyper-motiv� mais �tait trahi par son inexp�rience car c��tait sa premi�re comp�tition officielle internationale, � l��tranger. Si nous touchons � diff�rents paliers impressionnants, le premier constat � faire dans mon rapport � la FAHB est que cette g�n�ration, malgr� sa prise en charge tardive est � quatre buts du champion d�Afrique qui est l�Egypte, � deux buts du finaliste, qu�est la Tunisie.

Revenons � l�objectif que vous avez trac� avant votre d�part.

Notre objectif �tait de d�crocher une des trois places du podium qui nous qualifierait au mondial. Cette g�n�ration voulait qu�elle termine son cursus de formation avec une autre �tape d��valuation qui est la comp�tition de haut niveau.

Une fois � Abidjan, comment avez-vous g�r� la comp�tition ?

Alors que la r�union technique s��tait d�j� d�roul�e le vendredi 18 ao�t dernier, nous ne sommes arriv�s que le lendemain. Nous y avons appris que nous �tions dans le groupe de l�Egypte, du Maroc, de la C�te d�Ivoire et que le hasard nous a dispens� de rencontre ce jour-l�. Cela nous a permis de superviser les �quipes de la Tunisie et de l�Angola qui se rencontraient. Nous avons d�cid� de g�rer la comp�tition match par match. Pour notre entame, la victoire devant le Maroc, agr�ment�e d�une belle prestation, a constitu� le d�clic pour mes jeunes. Pendant notre match, les Egyptiens, au repos forc�, nous ont bien supervis�s alors que nous n�avions aucune information sur eux. Nous �tions contraints de les voir � l��uvre durant les premi�res minutes de jeu. Le retard de quatre buts de la premi�re mitemps (10-14) nous ont handicap�s au finish malgr� une superbe deuxi�me p�riode (15-15). La partie disput�e face � la C�te d�Ivoire a �t� remport�e avec un large �cart de 14 buts, ce qui nous a qualifi�s pour la demi-finale jou�e devant la Tunisie. Ce match �derby� s�est jou� sur quelques d�tails dans le jeu, mais la richesse tunisienne a pr�valu.

A votre avis, ce genre de structure d�accompagnement a boost� les �quipes du podium ?

Ah oui ! C�est clair. En handball, deux buts sont �, la fois significatifs et en m�me temps sont insignifiants. Les Tunisiens tout comme les Egyptiens entre autres �taient accompagn�s d�une armada de responsables, une logistique, des observateurs techniques et une cellule sp�ciale en audiovisuelle. Donc l�entra�neur �tait l� pour la mise en �uvre des recommandations des accompagnateurs. Ce n��tait pas le cas pour notre �quipe. Il fallait �tre �au four et au moulin� en observant nos adversaires et appliquer les observations. J�avoue que c��tait difficile vu les conditions rencontr�es en Afrique. A mon avis, c�est cette logistique qui a fait la diff�rence plus que le volet technique.

Est-ce que l�effectif alg�rien pr�sent � Abidjan �tait comp�titif ?

Je pense que nous avons pris les meilleurs �l�ments du moment. Ils ont montr� des pr�dispositions et des capacit�s pour honorer le handball alg�rien. Nous avons eu, par malchance, avant notre d�part, les blessures de deux �l�ments cl�s qui sont Ouardas et Ledmek, trop sollicit�s en seniors par leur club. En outre, des postes n�avaient pas de doublures.

Pour l�avenir, comment voyez-vous la progression de cette �quipe ?

A mon avis, je pense qu�il faut parler, apr�s l��limination, plus d�individualit�s que de groupe. Je souhaite qu�ils soient plus pers�v�rants au niveau de leurs clubs, messieurs. Ce sera ma satisfaction. Ces joueurs, avec leurs gabarits et leurs capacit�s techniques sont pr�dispos�s pour le haut niveau et qu�il ne faut pas perdre. J�esp�re retrouver le maximum de ces joueurs en �quipe nationale messieurs sous la houlette d�un entra�neur qui leur donnera, j�en suis s�r, la chance de s�exprimer.

Que ce soit chez le sept f�minin que celui des gar�ons, il n�y a pas de joueurs �voluant � l��tranger. Pourquoi ?

Il ne faut pas oublier le retard dans la prise en charge de nos deux �quipes nationales. Donc le facteur temps nous a �t� un handicap dans leur recherche et leur venue en Alg�rie. Pour l�avenir, c�est � la direction technique nationale de cr�er une cellule pour la d�tection de ces jeunes-l�.

A comprendre, vous avez l�intention de d�missionner. Qu�en est-il au juste ?

Effectivement, je me trouve dans l�obligation morale de c�der ma place en qualit� d�entra�neur, par le fait que je n�ai pas pu contribuer � la r�alisation de l�objectif trac� avant notre d�part, � savoir la qualification au Mondial. Je reste toujours acteur au niveau de la famille du handball...�.

Propos recueillis par Ouahid Karimi

FAHB
L�AG extraordinaire ce jeudi

L�assembl�e g�n�rale extraordinaire de la F�d�ration alg�rienne de handball (FAHB) aura lieu le jeudi 26 octobre 2006, � partir de 10h � l�h�tel militaire de Blida. Conform�ment aux statuts de la FAHB, adopt�s le 2 f�vrier 2006, la composante de l�assembl�e est de 91 personnes. En dehors des membres permanents de cette instance, des repr�sentants des structures sportives et administratives nationales, des anciens pr�sidents de cette instance (sauf ceux sous le coup d�une suspension), il y aura aussi la pr�sence de deux des huit ligues r�gionales, � savoir celles de Constantine et d�Alger. Chacune des huit ligues r�gionales a d�sign� une ligue de wilaya qui a le plus d��quipes affili�es. Pour les experts d�sign�s par le MJS, ils seront au nombre de 21 personnes. L�ordre du jour concernera l��lection des commissions de candidature et de recours pour pr�parer l�assembl�e g�n�rale �lective, pr�vue le jeudi 9 novembre 2006 � 10h, � l�h�tel militaire de Blida. Pour rappel, cette assembl�e est la cons�quence de la d�mission, le 2 f�vrier dernier, de Rahmouni de la pr�sidence de la FAHB ainsi que tout le bureau f�d�ral. Par la suite, le MJS est intervenu pour annuler l�assembl�e g�n�rale extraordinaire et installer un comit� d�experts et un directoire de gestion transitoire de cette instance.
O.K.

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