Quatre-vingt entreprises ont �t� r�unies pour participer aux d�bats autour du forum �Universit�-Entreprise� qui se tient depuis samedi � l�universit� Mentouri de Constantine et plac� sous le th�me �Un partenariat au service du d�veloppement, de l�innovation et de la formation�.
Cette manifestation, qui vise, selon les organisateurs, � cr�er l�ad�quation entre l�universit� et l�entreprise en mati�re d�adaptation des programmes d�enseignement sup�rieur aux besoins du monde professionnel a co�ncid� avec un autre �v�nement aussi important, � savoir la signature d�un accordcadre entre quatre universit�s de l�est alg�rien, Constantine, Biskra, Skikda, Guelma et l�universit� Charles-De- Gaulle de Lille III, en l�occurrence. Une convention portant sur la coop�ration entre ces �tablissements d�enseignement sup�rieur en mati�re de professionnalisation des licences en langues �trang�res tourn�es essentiellement vers les m�tiers du tourisme. Selon Abdelhamid Djekoun, recteur de l�universit� Mentouri, une deuxi�me phase d�association avec cette universit� fran�aise se pr�pare s�agissant de l��laboration des programmes de master pour les �tudiants encadr�s par le syst�me LMD mis en �uvre depuis deux ans en guise de r�forme de l�enseignement sup�rieur. Trois conf�rences ont �t� donn�es durant la premi�re journ�e de ce forum en plus de l�installation de quatre ateliers de travail pour d�battre des diff�rents th�mes propos�s par les initiateurs de ce forum dont la participation des entreprises dans la mise en place de nouvelles formations, les besoins du secteur �conomique en formation continue, les formes � donner au partenariat, les stages et les conventions. Le directeur de l�ANDI Constantine et membre du conseil national �conomique et social, H. Laourari, a insist�, dans sa communication intitul�e �Contribution pour la d�finition d�une nouvelle dynamique relationnelle entre l�universit� et les entreprises �conomiques� sur le d�veloppement de la relation universit�-entreprise qui est, � ses yeux, �envi�e, mais peine timidement � se r�aliser � cause du climat d�incompr�hension r�gnant dans les entreprises alg�riennes qui per�oivent mal l�universit�. Il a plaid� pour la cr�ation de �grands p�les de comp�titivit� � travers les grandes villes alg�riennes, partant des ambitions et des attentes de ces centres urbains et r�alisant de grands projets structurants, et dont l�universit� doit imp�rativement faire le premier pas et promouvoir son image aupr�s des entreprises tenues par l�obligation de la promotion de leurs viviers humains pour mieux s�adapter � son environnement, d�velopper leurs aptitudes concurrentielles et faire face aux d�fis du nouvel ordre �conomique international. Le conf�rencier a profit� de cette occasion pour souligner l�importance de l��tablissement de conseils �conomiques et sociaux r�gionaux ou des commissions ad hoc au niveau des wilayas, qui, de son point de vue, sont les seules instances pouvant approfondir les axes ayant �t� abord�s dans ce forum et qui serviront de passerelles pour p�renniser cette relation. Et d�ajouter qu�il est temps de passer � l�action parce que �la petite volont� seule� ne suffit pas. Prenant la parole, le directeur de l�entreprise nationale de production des machines-outils, Ma�mer Zighed, a expos�, dans son intervention, les probl�mes rencontr�s sur le terrain par son entreprise dont la perte des comp�tences, qui se justifie, selon lui, par la vieillesse du personnel, d�une part, et le d�part de certains employ�s qualifi�s, d�autre part. Il a �galement d�plor� les difficult�s enregistr�es en mati�re de renouvellement des comp�tences et qui sont dues, selon l�intervenant, � la formation inadapt�e aux besoins du march�. Le directeur adjoint de l�IPST, directeur des �tudes en g�nie m�canique � l�universit� Luis-Pasteur de Strasbourg, Didier Guy, a ax� sa conf�rence sur la professionnalisation des licences et �num�r� les outils mis en place par son universit� en collaboration avec les autorit�s et les diff�rents acteurs du monde socio�conomique de sa r�gion pour assurer une formation de qualit� pour les �tudiants, g�rer les flux des nouveaux dipl�m�s et faciliter leur insertion professionnelle. Dans ce contexte, il a soulign� l�indispensabilit� de l�organisation des stages pratiques durant les cursus universitaires, car � ses yeux le stage permet � l��tudiant de d�couvrir les m�tiers de l�entreprise, susciter sa curiosit� pour chercher des r�ponses aux probl�mes rencontr�s par l�entreprise et �galement cr�er en lui l�esprit d�entreprendre qui est une facult� fort appr�ci�e dans le monde �conomique. Par ailleurs, il a pr�cis� que le but de la cr�ation des p�les de comp�titivit� est de f�d�rer les entreprises et les laboratoires de recherche autour de projets innovants afin de cr�er de nouvelles activit�s pour renforcer l�excellence des entreprises. Une ambition qui ne peut �tre mise en �uvre sans la cr�ation de r�seaux regroupant PME, laboratoires et instituts de formation autour des grandes entreprises qui ont un r�le de facilitateur avec une association �troite de l�Etat et du march�. Pour conclure, il a indiqu� que l�universit� et l�entreprise �conomique sont deux p�les qui, naturellement, doivent se conna�tre et s�appr�cier pour �tablir une relation respectueuse des vocations de chacun. Lyas Hallas

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