Actualit�s : DEPERDITION SCOLAIRE DANS L'ENSEIGNEMENT OBLIGATOIRE
Moins de 100 000, selon le minist�re de l�Education


�Le taux moyen de d�perdition scolaire dans l�enseignement obligatoire ne d�passe pas les 100 000 �l�ves par an�, c�est ce qu�a affirm� le secr�taire g�n�ral du minist�re de l�Education nationale, Aboubakeur Khaldi, en marge de la conf�rence r�gionale sur le projet d��tablissement et de prise en charge de la troisi�me ann�e secondaire ouverte hier � l�Institut de formation et de perfectionnement des ma�tres (ex-ITE) de Ben Aknoune.
Le repr�sentant de Benbouzid � cette conf�rence, ayant regroup� les directeurs de l��ducation du centre du pays, vient donc remettre en cause les statistiques de la Fondation nationale pour la promotion de la sant� et le d�veloppement de la recherche (Forem) sans la citer, bien entendu. Pour rappel, le professeur Mostefa Khiati, pr�sident de la Forem, a d�clar� r�cemment que pas moins de 2.200 000 �l�ves ont �t� exclus du syst�me scolaire ces cinq derni�res ann�es, soit une moyenne annuelle de 440 000. Pour Aboubakeur Khaldi �un �l�ve de terminale qui ne d�croche pas son baccalaur�at ne peut �tre comptabilis� avec les exclus du syst�me scolaire de m�me que l��l�ve qui �choue � l�examen d�entr�e au lyc�e�, puisque, argumente-t-il �d�autres possibilit�s de formation s�offrent � eux dans le secteur de la formation professionnelle. U ne r�orientation du syst�me �ducatif vers le syst�me professionnel et �ventuellement l�enseignement sup�rieur qui fait actuellement l�objet d�une rencontre entre les trois d�partements concern�s � la faveur de l'installation, mardi dernier, d�une commission interminist�rielle charg�e de la mise en place des modalit�s et m�canismes du cursus de l'enseignement professionnel. Ainsi, remettant en cause les chiffres de la Forem, le secr�taire g�n�ral du d�partement de Benbouzid s�est interrog� sur la fiabilit� des sources et des donn�es sur lesquelles �on s�est bas� pour arriver � des chiffres pareils�. Il rappellera � ce sujet une autre information colport�e auparavant par les m�mes parties et qui faisait �tat de la prolif�ration de la consommation de la drogue dans les �tablissements scolaires. Chose qu�il d�mentira cat�goriquement. Par ailleurs, revenant sur le th�me de la conf�rence r�gionale des directeurs de l��ducation du centre, Aboubakeur Khaldi a indiqu� que cette r�union vise � pr�senter le programme pr�vu pour la prise en charge des classes de terminale � travers, entre autres, l�instauration de cours de soutien et des cours du soir au profit des candidats. Un programme qui, � en croire le repr�sentant de Benbouzid, va permettre �non seulement d�augmenter le taux de r�ussite au baccalaur�at, mais aussi de relever le niveau des bacheliers�. Lotfi M�rad

Nombre de lectures :

Format imprimable  Format imprimable

  Options

Format imprimable  Format imprimable