R�gions Est : ANNABA
Le secteur de l��ducation � la loupe


Pendant deux jours, le secteur de l��ducation � Annaba a �t� pass� au peigne fin par le chef de l�ex�cutif accompagn� de son staff qui ont sillonn� le territoire de la wilaya pour inspecter quelque 49 �tablissements scolaires (sur les 306) tous cycles confondus. Il faut dire que la situation n�est gu�re reluisante et l��tat de nos �coles, surtout celles implant�es en zone rurale, est � d�plorer du fait des conditions dans lesquelles les enfants sont scolaris�s.
En effet, � Oued El- Aneb, Tr�at, Cheta�bi, El Bouni ou Berrahal, certaines �coles primaires sont sous-�quip�es et manquent de tout : chauffage, �tanch�it�, eau courante et autre mobilier scolaire, ce qui fit sortir de ses gonds le commis de l�Etat qui mena�a de d�poser plainte surtout lorsqu'il a constat� que dans un CEM, les chasses d�eau ne fonctionnaient pas. Dans les �coles rurales, du c�t� des mechtas de Oued-El- Aneb, des �coles sont ouvertes pour 8 � 10 �l�ves avec un seul enseignant charg� des cours pour diff�rents niveaux et de la gestion de l��tablissement. Le wali qui s�arr�tera longuement dans une de ces �coles dira qu�il faudra regrouper les �l�ves dans un seul �tablissement afin qu�ils puissent b�n�ficier de la m�me qualit� d�enseignement, l��galit� des chances commence d�abord par un enseignement homog�ne de fa�on � ce que les enfants puissent affronter les diff�rents examens avec les m�mes comp�tences. Pour ce qui est du mobilier scolaire, nous avons appris que 4 000 tables ont �t� distribu�es aux APC qui les ont � leur tour ventil�es sur les �coles, le mobilier d�fectueux n�ayant pas �t� r�cup�r� pour �tre r�par� durant les vacances, ce qui a eu pour cons�quence l�utilisation de certains pupitres en mauvais �tat. Dans une des �coles primaires, de longues et profondes fissures courent sur les murs qui menacent de s�effondrer et des boursouflures sont tr�s visibles aux plafonds, preuve que les eaux de pluie se sont infiltr�es. Cette situation avait �t� signal�e en urgence aux services concern�s qui ne sont pas encore intervenus, alors on a d� isoler le bloc pour pr�server les enfants et attendre que l�APC �daigne� s�occuper du probl�me. Le chauffage, lui aussi, fait d�faut, la mauvaise coordination entre les diff�rents services a fait que des radiateurs � gaz livr�s ne fonctionnent toujours pas parce que le syst�me d'�vacuation est inop�rant ou pas install� du tout, les po�les � mazout ne sont pas mieux lotis, le m�me probl�me est pos�. La Direction de l��ducation qui s�est adress�e aux APC qui g�rent les �coles primaires attend toujours que ces probl�mes soient r�gl�s mais apparemment ces institutions n�ont pas inscrit ces pr�occupations dans leurs priorit�s. Il faut dire que depuis que les directions de l��ducation ont �t� d�charg�es de la gestion des infrastructures qui ont �t� confi�es � d�autres services, la situation s�est d�grad�e dangereusement influant n�gativement sur les conditions de travail des enseignants et des �l�ves. Cette institution qui se consacre aujourd�hui exclusivement au rendement p�dagogique et � l�am�lioration de la qualit� des enseignants et qui, il faut le dire, a multipli� les taux de r�ussite aux diff�rents examens se trouve confront�e � des situations qui peuvent freiner, sinon stopper ce saut qualitatif enregistr� l�ann�e pr�c�dente. Il faudrait que toutes les actions en amont, c�est-�-dire constructions scolaires, entretien, ameublement, commodit�s, s�curit� soient r�alis�es dans les normes admises pour cr�er des conditions favorables; l�enseignement et la p�dagogie viendront s�adjoindre � ce cadre pour amener les apprenants � r�ussir dans leur cursus. M. Rahmani

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