Actualit�s : MINI-SOMMET DE SYRTE
Ben Ali et Omar Al Bachir restent � la maison


Le sommet de Syrte (Libye), tenu hier, n�a pas rassembl� l�ensemble des chefs d�Etat convi�s. Le pr�sident tunisien, Zine El- Abidine Ben Ali, ne s�y est pas rendu. Une d�fection expliqu�e officiellement par une convalescence m�dicale de trois jours recommand�e par son m�decin. Le pr�sident soudanais a, lui aussi, rat� le rendez-vous.
Sofiane A�t Iflis - Alger (Le Soir) - L�agence de presse tunisienne a inform� hier, en effet, reprenant le porte-parole de la pr�sidence tunisienne, de l�absence de Zine El-Abidine Ben Ali au sommet de Syrte. Selon l�agence TAP, le pr�sident tunisien, qui souffre d�une inflammation aigu� du pharynx, observait une p�riode de repos de trois jours, sur conseil de son m�decin particulier. Avec cette d�fection de Ben Ali, et de celle du pr�sident soudanais, Omar Al Bachir, le sommet de Syrte, d�j� r�duit, s�est retrouv� transform� en conclave de seulement quatre chefs d�Etat, ceux de Libye, Alg�rie, Egypte. Le Maroc et la Mauritanie ne devaient pas, � l�origine, �tre de ce rendez-vous. Soit parce qu�ils n�ont pas �t� convi�s ou alors parce qu�ils ont d�clin� la sollicitation pour avoir estim� inint�ressant l�ordre du jour propos� ou arr�t� pour ce mini-sommet. D�ailleurs, de quoi pouvaient bien d�battre les cinq chefs d�Etat initialement attendus � Syrte qui laisserait bien indiff�rents le roi du Maroc et le pr�sident de Mauritanie ? Selon certains observateurs, le conflit du Darfour ne pouvait qu��tre inscrit au menu de ce sommet que, par ailleurs, une urgence semble avoir dict�. Mais, d�aucuns conviendraient que ce n�est pas cette question du Darfour, objet de r�solutions de l�UA et des Nations unies, qui dicterait aux deux pays maghr�bins, le Maroc et la Mauritanie, de s�abstenir de s�impliquer dans les palabres de Syrte. Il doit donc y avoir des questions davantage lancinantes qui leur auraient dict� de demeurer bien en marge de la consultation. Le mini-sommet de Syrte a d� ambitionner � passer en revue des probl�matiques politico- diplomatiques assez lourdes pour ainsi dicter des attitudes r�fractaires au Maroc et � la Mauritanie. La Tunisie, du fait de l�inaptitude de son pr�sident � s�y rendre, se retrouve elle �galement peu engag�e par les projections �ventuelles de ce mini-sommet. Le pays de Ben Ali, jusqu�� r�cemment pr�sent� comme entit� r�gionale pr�munie contre l�extr�misme religieux, contrairement � ses voisins que sont l�Alg�rie et le Maroc, s�est r�veill�, il y a quelques semaines, � la dure r�alit� du terrorisme islamiste. Les forces de s�curit� ont eu fort � faire pour �liminer une cellule terroriste surarm�e et qui, fort probablement, planifiait de passer � l�action. C�est dire que, depuis, la lutte antiterroriste a d� forcement int�grer les pr�occupations s�curitaires et politiques de l�Etat tunisien. Surtout pour un pays dont le tourisme g�n�re des rentr�es de devises consid�rables. S. A. I.



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http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2007/01/24/article.php?sid=48615&cid=2