H�te hier de l��mission �Tahaoulete� de la Cha�ne I de la radio nationale, le ministre de la Sant�, de la Population et de la R�forme hospitali�re, Amar Tou, n�a pas �cart� la possibilit� de transformer, prochainement, la commission nationale des greffes de corn�e, install�e r�cemment, en une agence ou banque de corn�es.

La demande nationale en corn�es, import�es des Etats- Unis, augmentant, cela n�cessitant une bonne organisation du travail et la fixation de l�agenda des rendez-vous pour les malades selon le ministre de la Sant�. En fait, une commission nationale de la greffe r�nale a �t� �galement install�e et une commission nationale de lutte contre la surdit� profonde sera mise en place la semaine prochaine, selon Amar Tou. Ce faisant, ce dernier a affirm� que les maladies infectieuses ont fortement r�gress� en Alg�rie m�me si les m�dias et l�opinion publique en sont persuad�s du contraire. Tout en notant que l�expansion urbanistique et la mauvaise qualit� de l�eau peuvent expliquer la r�surgence de la typho�de, Amar Tou n�en a pas moins relev� que son taux d�incidence a baiss�, entre 1999 et 2006 de 8% � 2,48%. R�it�rant en cela le constat, li� � la transition �pid�miologique, d�une moindre pr�valence des maladies infectieuses et d�une plus grande pr�valence des maladies chroniques (cancers, maladies vasculaires, diab�tes, affections de la m�re et de l�enfant, maladies du troisi�me �ge�). A ce propos, le ministre de la Sant� d�insister et sur la pr�vention et sur la mise en place progressive de structures hospitali�res sp�cialis�es pour le traitement de ces maladies chroniques ainsi que pour les victimes de la drogue et les malades mentaux. Des structures sp�cialis�es int�gr�es � la nouvelle carte sanitaire, mise en place de mani�re progressive selon Amar Tou, notant au passage la r�duction notable des transferts des malades � l��tranger, supprim�s � l��ch�ance 2009. Remodelant la carte sanitaire de 1983 et de type pyramidal (de la salle de soins de base au centre hospitalo-universitaire en passant par la clinique, la polyclinique, l�h�pital g�n�ral et l�h�pital sp�cialis�), cette nouvelle carte consolide selon lui le principe de soins de proximit� sp�cifique ainsi que la pr�vention. Concernant la r�vision de la tarification des actes m�dicaux, elle devrait s�achever d�ici deux mois selon le ministre de la Sant�, assur� d�avancer dans la bonne voie en mati�re de contractualisation. Insistant sur le recyclage, la formation appuy�e par l�expertise �trang�re ainsi que l�am�lioration de la gestion des h�pitaux et la maintenance, l�h�te radiophonique a assur� d�arriver, d�ici trois ans, � une couverture sanitaire �quilibr�e et bonne du pays. Cela tant en structures hospitali�res et mat�riels m�dicaux qu�en m�decins g�n�ralistes et sp�cialistes (notamment en anesth�sie et gyn�cologie) et en personnels param�dicaux. Sur ce dernier point, Amar Tou escompte d�arriver d�ici 2009 au taux de 1 agent param�dical pour 290 habitants au lieu du taux actuel de 1 agent pour 357 habitants. Affirmant que les d�rapages en milieu hospitalier priv� doivent �tre trait�s de mani�re p�dagogique, Amar Tou a indiqu� cependant que les statuts particuliers, en cours d��laboration et discussion avec les partenaires sociaux, pourraient contenir des dispositions incitatives pour les m�decins du secteur priv�.
Ch�rif Bennaceur

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