R�gions Est : TRIBUNAL CRIMINEL DE SKIKDA
Vingt ans de prison ferme pour homicide volontaire


Vingt ans ans de prison et une amende de 40 millions de centimes � verser aux parents de la victime, tel est le verdict prononc� � l�encontre de K. B., 24 ans, inculp� dans l�affaire d�homicide volontaire avec pr�m�ditation, trait�e par la cour d�assises de Skikda, dans la matin�e de samedi 3 mars. La session criminelle qui se tient depuis le 24 f�vrier a inscrit � son r�le, en ce d�but de semaine, l�affaire du crime commis le 15/07/2006, pr�s de la mosqu�e Zaou�a, dans la ruelle Z�kak Arabe.
La victime, T. K. H., qui n�est autre que l�ami d�enfance de l�accus�, a rendu son dernier souffle � l�h�pital de Skikda, vers 5h54, o� elle a �t� transf�r�e par les �l�ments de la Protection civile. Elle souffrait de blessures au thorax, pr�s du ventricule gauche, cons�cutives aux coups ass�n�s par l�inculp�. Les faits, selon les d�positions de l�inculp� et du principal t�moin, H. A., 34 ans, sont frapp�s du sceau de la confusion. Ils convergent pourtant sur quelques points-cl�s, � savoir que les trois personnes, T. K. H., K. B. et H. A. ont pass� la nuit ensemble, jusqu'� 4 heures du matin, heure pr�sum�e du crime, en buvant quelques boissons alcoolis�es, au niveau du square jouxtant le 1er arrondissement, � la cit� la R�sidence ; qu�elles ont fait marche commune, ivres, jusqu'� la demeure de l�accus� et que l�arme du crime, couteau � cran d�arr�t, appartenait au t�moin et non � l�inculp�. Le drame survenu serait, selon les d�positions, d� � une tentative d�attentat � la pudeur de H. A. � l�encontre de K. B., sous la menace de l�arme blanche. La menace s�est accrue proportionnellement au refus de l�accus�, ce qui a incit� ce dernier � �n�gocier� sa �survie� en demandant � son agresseur (K. B.) de baisser son arme et de la lui remettre afin de r�pondre � son ind�cente proposition. Le principal t�moin acquiescera. Alors muni de l�arme, K. B., dans l�intention d�ass�ner des coups � H. A., a enfonc� le couteau dans la poitrine de T. K. H., voulant interf�rer et secourir son ami. Le coup a �t� fatal : K. B. a tu� son ami d�enfance T. K. H. Et c�est sur le th�me de l�amiti�, que la plaidoirie de l�avocate de la d�fense s�est articul�e. �Mon client (l�accus�) et la victime se connaissent depuis dix ans, ils ont fait les �400 coups�, voyag� et fait du commerce ensemble. Aucun conflit n��tait visible � l�horizon de leur relation. M�me la nuit du crime, ils �taient dans une ambiance bon enfant, parlant de sport et de matchs de football.� L�avocate insistera �galement sur le fait que le principal t�moin, H. A., leur a�n� de pr�s de dix ans, devrait �tre le principal accus� dans cette affaire, �c�est lui qui �tait derri�re la crise de col�re qui a provoqu� le crime, en voulant attenter � la pudeur de mon client. L�arme du crime lui appartient et son �ge devait lui dicter d�avoir une d�marche exemplaire en conseillant, � titre d�exemple, les deux amis de ne pas consommer d�alcool�. Et d�encha�ner, plus virulente : �En d�pit de cela, il a �t� convoqu� en tant que t�moin et non de complice d�un meurtre�, et le chargera aussi d�avoir fait � maintes reprises d�avoir fait des r�v�lations contradictoires devant les diff�rentes institutions charg�es de l�enqu�te. En conclusion, l�avocate plaidera les circonstances att�nuantes pour son client. �Il est jeune et issue d�une famille d�favoris�e, son avenir sera compromis si la justice ne prend pas en consid�ration ces deux facteurs. En plus, il n�avait pas d�intention criminelle�. Suite au r�quisitoire du repr�sentant du minist�re public, requ�rant la peine maximale, � savoir la r�clusion � perp�tuit�, et celui de l�avocate de la partie civile, le juge rendra son verdict apr�s d�lib�rations : vingt ans de prison ferme et une amende de 40 millions de cts. L�inculp� fond en larmes.
Za�d Zoheir

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