Actualit�s : SALLES DES FETES
Les propri�taires d�noncent "les fermetures abusives"


Lors d�une conf�rence de presse tenue hier au si�ge de l�UGCAA, les propri�taires des salles des f�tes ont tenu, encore une fois, � attirer l�attention des pouvoirs publics sur les difficult�s v�cues depuis la promulgation du d�cret 05/207 du 04 juin 2005. Les intervenants ont soulign� que ce d�cret �a �t� �labor� unilat�ralement par l�administration sans consulter au pr�alable les propri�taires de salles qui sont les premiers concern�s�.
Ces derniers mettent notamment en �vidence le fait que cette r�glementation comporte un certain nombre d�articles contradictoires et qui font l�amalgame dans la classification des activit�s. �Des salles des f�tes o� sont organis�es les festivit�s familiales sont class�es au m�me titre que les bo�tes de nuit, cabarets et discoth�ques, nous contribuons pourtant � faciliter la rencontre entre les parents et amis dans des espaces am�nag�s � cet effet vu les contraintes de l�exigu�t� des logements et le d�rangement occasionn� aux voisins�, a d�clar� le repr�sentant du comit� national des salles des f�tes. Ce dernier notera par ailleurs que les propri�taires des salles ont tent� de rentrer dans leur droit aupr�s des collectivit�s locales, sans r�sultat. Chose qui les a pouss�s � cr�er un comit� national des salles des f�tes lors d�une assembl�e g�n�rale tenue le 20 janvier 2007 sous l��gide de l�Union g�n�rale des commer�ants et artisans alg�riens (UGCAA). Ainsi, et se disant convaincus de la l�gitimit� de leurs revendications, le comit� lance un appel aux autorit�s concern�es les informant que le d�cret en question a mis injustement au ch�mage des milliers de personnes et appelle donc � sa r�vision. Les propri�taires �voquent en outre le fait que �le d�cret met hors-la-loi des salles qui activent depuis des dizaines d�ann�es avec des documents r�glementaires, en l�occurrence des autorisations administratives et des registres de commerce�. Ils se demandent ainsi qui est responsable de l�octroi de registres de commerce et de l�autorisation d�exercer avant que le permis de construire ne soit d�livr�. Les propri�taires pr�cisent aussi que la plupart d�entre eux ont investi des centaines de millions dans la r�alisation, l��quipement et la d�coration des salles. Il est � noter que 80 % des salles ont �t� ferm�es. �Ces fermetures ont commenc� avant 1995 et de fa�on abusive�, soutiendra le repr�sentant des propri�taires des salles des f�tes.
F. Z. B.



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http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2007/03/06/article.php?sid=50455&cid=2