R�gions Centre : TIZI-OUZOU
Larba�-Nath-Irathen c�l�bre la Journ�e nationale du handicap�


En cette journ�e printani�re, jour de march� dans la localit�, le chef-lieu de Larb�a-Nath-Irathen grouillait de monde. Au milieu des cris des marchands de toutes sortes de marchandises et de la cacophonie g�n�rale o� tout le monde vaquait � ses occupations, un hautparleur d�bitait des chansons �mises � partir du centre culturel Hac�ne-Mezani qui surplombe la placette o� se tient hebdomadairement le march�.

C�est la journ�e nationale du handicap� qui y est f�t�e, tentant de rappeler l�existence d�une frange de la soci�t� marginalis�e et qui souffre du manque d��gards pour compenser ce dont la nature l�a priv�e. Le hall du centre est occup� par une exposition sur des r�alisations, tableaux en sable, robes kabyles et bien d�autres magnifiques choses, prouvant, si besoin est, que ces hommes et femmes peuvent pr�tendre � une place active au sein de la soci�t�. Chose qu�illustre de fort belle mani�re cette pancarte accroch�e � l�entr�e de l�exposition portant une expression illustr�e par un dessin sur laquelle on pouvait lire : �Derri�re chaque handicap� se cache un g�nie. Il nous suffit de lui tendre la main, de l�aide et de l�affection pour le r�veiller�. L�association organisatrice de l��v�nement, Association pour l�insertion par le travail des personnes handicap�es, qui compte en son sein quelque 1 200 adh�rents, y compris ceux venus de la da�ra de Tizi-Rached, a pr�vu d�autres activit�s pour la comm�moration de cette journ�e. L�on notera l�inauguration de l��cole d�informatique pour les handicap�s, ouverte au sein m�me du si�ge de l�association, la projection d�un film sur la vie d�un handicap�, la pr�sentation d�une pi�ce de th��tre et un gala pour cl�turer la derni�re journ�e, la c�l�bration �tant programm�e sur trois jours. Mme Abbad, pr�sidente de cette association, nous apprendra que la c�l�bration des deux journ�es consacr�es au handicap�, � savoir la journ�e nationale et mondiale, est devenue une habitude et un rendez-vous qu�elle n�a jamais rat� depuis la cr�ation de celle-ci, en 1990. Mais elle remarquera que cela reste de loin insuffisant pour r�pondre aux attentes du handicap� en mati�re de besoins. Elle nous parlera des difficult�s tous azimuts pour l�acquisition du mat�riel orthop�dique et de l�obtention de la pension d�invalide o� l�on exige 100% d�incapacit�. �Il faut d�passer la mentalit� de l�aide et aller vers l�insertion du handicap� dans le monde du travail. Pour cela, je r�it�re mon appel aux autorit�s pour plus de consid�ration, car nul n�est � l�abri�. L�aide du minist�re de la Solidarit� nationale pour le lancement de l��cole d�informatique, la collaboration des centres de formation de Corso et d�A�t Agoucha sont, � ses yeux, des actions louables, mais bien en de�� des attentes de cette frange de la soci�t�. Pour revenir � la c�l�bration de ce mercredi, il faut signaler la pr�cieuse collaboration du directeur de l�h�pital de Larb�a-Nath-Irathen, des services de s�curit�, de l�APC de la m�me localit� ainsi que celles d�Irdjen et d�A�t Agouacha. Sur le plan de l�apport des collectivit�s locales pour une meilleure insertion du handicap� dans les institutions de l�Etat, notamment comme r�ceptionnistes, agents d�accueil, etc., le d�l�gu� sp�cial de l�APC de Larba�-Nath-Irathen nous parlera de l��cueil de la r�glementation et des pr�rogatives limit�es des APC. �Nous apportons toute l�aide que nous pouvons aux handicap�s, mais cela reste d�fini par les moyens de l�APC. Nous butons sur un probl�me de r�glementation avec la Fonction publique pour le recrutement des handicap�s. Pour cela, nous appelons le ministre de la Solidarit� nationale � signer une d�rogation et d�passer cet �cueil�, dira-t-il. Pour illustrer la volont� qu�affiche l�APC pour �pauler les handicap�s, il donnera en exemple le local offert pour l�association qui en a fait un KMS. R. A.

Le Mouvement de l'entente nationale ouvre le bal des �lections

Le Mouvement de l�entente nationale se paie le luxe, alors qu�il ne dispose d�aucune base r�elle connue et active, d�ouvrir le bal de la pr�-campagne �lectorale � Tizi-Ouzou en r�unissant, jeudi, au petit th��tre de la Maison de la culture, une centaine de personnes entre adh�rents, sympathisants et curieux sous la pr�sidence de M. Ali Boukhezna, son leader national, est venu revendiquer la paternit� de l�Entente nationale dont il a vant� les m�rites tout en s�inscrivant dans la philosophie novembriste et dans le programme pr�sidentiel, dans un discours d�sarticul�, sans �paisseur politique, id�ologique et culturelle, plein de g�n�ralit�s sur la jeunesse, tamazight, l'arabe, l�islam, le sionisme, �vitant soigneusement, par ailleurs, tout ce qui peut f�cher l�auditoire. Le mouvement, repr�sent� par un �lu � l�APN, 4 APW et dirigeant 10 APC, selon son leader, revendique, par ailleurs, 140 000 adh�rents au niveau national, 7 000 dans la wilaya de B�ja�a et 2 000 au niveau de Tizi-Ouzou, selon M. Boukhezna, qui affirme vouloir pr�senter des listes �lectorales � travers les 48 wilayas du pays. Mieux que cela, il pr�tend avoir d�j� ficel� la plupart d�entre elles, surclassant ainsi les partis les plus anciens et les mieux structur�s. Pour convaincre, est-ce suffisant ? Il s�est fait accompagner des t�tes de liste des wilayas de Blida, Bouira, Boumerd�s, Alger, Tipasa et Tizi-Ouzou. Ce dernier, Ali Moubarek, un jeune ex-cadre du minist�re de la Justice, ne doute pas de ses chances d��tre �lu en d�pit de l�implantation r�cente, sans doute circonstancielle et qui reste � v�rifier, de son parti dans la wilaya. Il n�a pas os� confirmer le nombre d�adh�rents avanc� par le pr�sident du parti. Interrog� sur la conformit� de son parti � la loi et son statut, M. Boukhezna affirme que le dernier congr�s remonte aux 5 et 6 f�vrier 2004. A la question sur l�int�gration des membres de l�ex-AIS dans ses listes, la fa�on alambiqu�e de sa r�ponse est une confirmation officielle : �J�ai d�j� r�pondu � cette question � travers la presse, nous acceptons tous ceux qui jouissent de leurs droits civiques et qui s�inscrivent dans les principes de la charte pour la paix et la r�conciliation nationale�, d�clare-t-il, en substance, en r�ponse aux questions des journalistes pr�sents. B. T.

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