Sports : EQUITATION
ASSEMBLEE GENERALE ORDINAIRE DE LA FEA
Plus de moyens pour un meilleur d�veloppement


La F�d�ration alg�rienne d��quitation a tenu jeudi dernier son assembl�e g�n�rale ordinaire. En plus des bilans moraux et financiers qui ont �t� approuv�s � l�unanimit� sans abstention ni refus, la parole a �t� donn�e d�abord au soutien financier principal de la f�d�ration qui est la Soci�t� des courses hippiques et des paris mutuels.
Le directeur g�n�ral de cette soci�t� reconna�t que son entreprise n�a jamais pu honorer ses quotes-parts et a expliqu� que lui-m�me se trouve dans des difficult�s financi�res � m�me de redynamiser les activit�s de la SCHPM. Il ajoute qu�il ne pourra pas � l�avenir assurer son r�le de pourvoyeur de fonds tant que la soci�t� qu�il g�re n�est pas remise � niveau. Un deuxi�me interlocuteur non moins important et qui est le directeur de l�Ondeec (Office national du d�veloppement �quin et camelin), a lui aussi signal� qu�il souffre du manque de subventions crucial. Rappelant que cet office s�occupe aussi du d�veloppement de deux autres esp�ces (dromadaires et �nes), il ne peut entreprendre un v�ritable plan d�aide � l��quitation tant que cette m�me organisation n�est pas r�organis�e. Finalement, le minist�re de l�Agriculture, qui a une grande responsabilit� dans cette discipline en ce qui concerne l�animal, sa nourriture et son d�veloppement surtout, aurait d� participer � cette assembl�e pour pouvoir exprimer sa position devant ce marasme financier qui ne dit pas son nom o� tout un chacun rejette sa faute sur l�autre, laissant le cheval et tout son secteur � l�abandon. Car, il faut le reconna�tre, comme le pr�cisait le pr�sident Chelloufi, l��quitation ne fait que subsister au vu de la situation financi�re de sa f�d�ration. Le minist�re de la Jeunesse et des Sports alloue certes une subvention � cette discipline, mais elle reste tr�s insuffisante au vu du programme fort ambitieux trac� et accept� par les membres de l�assembl�e g�n�rale. Faisant fi du timing et de l�ordre du jour, le pr�sident de l�assembl�e a laiss� toute latitude aux participants d�exprimer leurs dol�ances qui ont �t� toutes vers une aide dans le domaine de l��mancipation des sports �questres � travers le territoire national. Les ligues se sont particuli�rement illustr�es en demandant avec insistance l�organisation de festivit�s en �quitation traditionnelle dans tous les recoins du pays. Certains ont demand� pour que des concours soient organis�s dans leurs r�gions (Skikda) pour les aider dans l�essor de cette discipline dans leur wilaya. D�autres ont soulev� le manque criant d�assiettes de terrains pour les jeux �questres. La r�trocession des infrastructures �questres telles que le magnifique hippodrome du Caroubier qui se meurt au regard de tous est un crime impardonnable. Il sera un pourvoyeur de fonds ind�niable s�il a �t� c�d� � la SCHPM qui en ferait le fleuron du pari mutuel, sources de rentr�es d�argent av�r�e. Selon les moyens de la f�d�ration et surtout le programme trac�, il leur sera r�pondu que tout cela ne tient que de la volont� des uns et des autres. La f�d�ration appuie et lib�re toutes les initiatives qui vont dans le sens du d�veloppement �questre sous toutes ses formes. Les responsables f�d�raux rappellent aux pr�sents (particuli�rement au repr�sentant du MJS), que l��quitation est une discipline particuli�re, car en plus du cavalier, il y a le cheval qui doit retenir l�attention de tous si on veut que ce sport fort �litiste (dixit le ministre de la Jeunesse et des Sports) puisse repr�senter dignement notre pays dans les meilleures conditions. Signalons que Bouakkaz Ahmed a int�gr� le bureau f�d�ral en qualit� de vice-pr�sident en remplacement d�un membre d�missionnaire. Ce qui nous a marqu�, c�est cette volont� de tous de faire des sports �questres, un sport national � la port�e de tous. Que chaque Alg�rien puisse monter � cheval comme le faisait dans un pass� r�cent son grandparent. N�oublions jamais que m�me nos m�res montaient � dos de cheval, de mulet ou d��ne. Le citoyen de l�Alg�rie profonde a un autre regard sur le cheval qui est son compagnon de pr�dilection. Il veut que lui soit donn�e la possibilit� et surtout les moyens de prendre en charge l�avenir de cet animal pour qu�il soit l�gu� aux g�n�rations futures dans des conditions de p�rennit� optimales. Et ceci ne pourra intervenir sans l�aide des autorit�s minist�rielles et gouvernementales qui devraient afficher concr�tement leur d�sir d�aider le cheval comme il est fait dans les pays �mancip�s qui ont vu l�int�r�t certain de d�velopper l��quitation comme moyen d�identification culturelle et sportive. Et nous savons tous ce que repr�sente le cheval pour la nation alg�rienne !
Ahmed Chater

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