Actualit�s : ORAN/LE NUMERO VERT MIS A LA DISPOSITION DU CITOYEN PAR LA 2e RM INTERESSE PLUS QUE JAMAIS
"Le devoir de vigilance"


Depuis le d�but de l�ann�e, les Oranais avaient remarqu� les affiches placard�es partout dans la wilaya d�Oran par la 2e R�gion militaire o� un num�ro vert, le 15 90 �tait mis � leur disposition pour pr�venir tout danger terroriste. Seulement jusque-l�, ils ne comprenaient pas l�utilit� d�une telle mesure puisque les officiels ne cessaient de r�p�ter que le pays �tait en paix et que le terrorisme �tait presque d�finitivement vaincu.
D�s lors, les affiches �taient ignor�es. Ce mardi 10 avril 2007, un autre affichage avec le m�me contenu avait �t� r�alis� � travers les art�res de la ville, soit la veille des attentats terroristes perp�tr�s � Alger. Il y est fait mention que la s�curit� des individus �quivaut � la s�curit� du pays. Des versets coraniques incitent le citoyen � d�noncer et � agir contre l�injustice. Au lendemain des attentats terroristes ayant caus� la mort de 33 citoyens et pas moins de 200 bless�s, � Alger, ces affiches n�avaient plus droit � l�indiff�rence du citoyen, mais �taient plut�t lues et relues avec beaucoup d�attention et un int�r�t tout particulier. Le sentiment de stress, de peur et d�incertitude s�est vite empar� des esprits, entour�s de beaucoup d�interrogations, avec pour principal souci : �Le dispositif s�curitaire n�est pas renforc� comme ce fut dans les ann�es sombres du terrorisme, le risque est donc plus �lev�.� Des exemples de lieux comme �tant des cibles �ventuelles sont vite cit�s tout en insistant sur l�aspect s�curitaire insuffisant. D�s lors, chacun estime que la vigilance doit �tre de rigueur. Rien ne devra �tre laiss� au hasard. M�me si ce week-end la rumeur a refait surface quant � d��ventuelle alertes � la bombe, la lucidit� des uns et des autres semble un peu perdue face � la peur. A la vue des �l�ments de s�curit� en nombre plus important sillonnant toute la ville, les citoyens se sentent plus rassur�s mais en aucun cas indiff�rents ; ils restent convaincus qu�ils ont le devoir de la prudence et de la vigilance face � la b�te immonde qui ne sommeille plus.
Amel B.

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