R�gions Ouest : ELECTIONS LEGISLATIVES

TISSEMSILT
Pas de grands ou de petits partis
Au quatri�me jour de son lancement dans la wilaya de Tissemsilt, la campagne �lectorale pour les l�gislatives du 17 mai prochain, a, a priori, r�v�l� qu�il n�y a pas de petits ou de grands partis et que toutes les formations politiques en course se valent dans cette �ch�ance parlementaire.

En effet, certains partis que l�on croyait minuscules, pourraient m�me cr�er la surprise compte tenu de la mobilisation de leurs adh�rents et leur d�ploiement dans les localit�s les plus recul�es de la r�gion de l�Ouarsenis. Ce constat fait sur place peut s�appliquer, entre autres, sur le Parti r�publicain progressiste (PRP) qui ne cesse de voir grand dans cette aventure o� les pronostics demeurent ouverts � toutes les probabilit�s. Ce dernier qui a assur� sa repr�sentativit� avec l�ouverture de 25 bureaux � travers les 22 communes dont 5 au chef-lieu de wilaya, se dit optimiste et confiant d�autant que �la neutralit� de l�administration est � saluer�, a-t-il tenu � indiquer. Selon des �chos en provenance de cette wilaya, hormis quelques cinq partis qui ont pu r�pondre aux exigences financi�res de cette campagne tels le FLN, le RND, Hamas ou encore une liste d�ind�pendants, avec la confection d�affiches et autres supports d�informations, le reste en revanche et pour faute de moyens, se sont rendus � l��vidence pour d�clarer haut et fort leur incapacit� d�y subvenir. A titre d�exemple, ce m�me parti qui a pour t�te de liste, M. Settah Boualem, un homme d�affaires, pr�sident de la commission nationale du BTPH relevant de la Chambre nationale de commerce et d�industrie, et pr�sident de la Conf�d�ration alg�rienne du patronat � Tissemsilt, mise �norm�ment sur le soutien des industriels, commer�ants et les diff�rents op�rateurs �conomiques de la r�gion. Les moyens humains et mat�riels qu�il a pu se procurer pour entamer une campagne � la mesure de l��v�nement en est la parfaite illustration de sa d�termination � aller jusqu�au bout de son ambition. Cela dit, ce qui entache cette campagne, nous d�voilent les sources entrecoup�es, c�est que tr�s souvent des enfants en bas �ge sont utilis�s par des adultes pour d�chirer voire arracher des affiches des diff�rentes t�tes de liste, ce qui d�note clairement de la d�loyaut� de l�op�ration, ont tenu � pr�ciser des partis politiques cibl�s par ces actes. Il convient de signaler qu�en pr�vision de la tenue des meetings populaires, les services charg�s de la pr�paration des l�gislatives ont d�sign� en commun accord avec les 17 concurrents en lice (15 partis et 2 listes ind�pendantes) trois salles � Tissemsiltville, ainsi que des terains de proximit� et des places publiques � travers le territoire de la wilaya. Mourad Benameur

TLEMCEN
Campagne �lectorale, �a ne d�marre pas !
Rien ne semble int�resser le citoyen � cette campagne qui s�annonce plut�t mal. Les espaces r�serv�s � l�affichage des candidats sont plut�t vides � l�exception des listes du RND, du FLN et de Ahd 54 et d�une liste d�ind�pendants. Certains meetings se tiennent dans l�indiscr�tion, comment expliquer cela, l�indiff�rence affich�e par les citoyens se veut en quelque sorte un message clair. Rien n�a chang� pour la grande majorit� des gens, il suffit de parcourir des ruelles de Tlemcen pour se convaincre de la dure et triste r�alit�. En longeant la rue de Bab-El-Djiad jusqu�aux confins de la placette de la grande mosqu�e, on se croirait dans les quartiers mis�reux de Calcutta ou de Sao Paolo. Les mendiants dont le nombre ne cesse d�accro�tre occupent les trottoirs � longueur de journ�e. Ce sont surtout les femmes qui sont les plus touch�es par ce fl�au, v�ritable indicateur �de l�aisance financi�re� p�ror�e � tout bout de champ. Derni�rement, un responsable de Hamas, lors de son passage � Tlemcen disait craindre le spectre de l�abstention. A cette cadence l�, les pr�tendants � la place au soleil ont du souci � se faire. Interrog�s sur la prochaine �ch�ance, des citoyens se posent maintenant la question sur l�utilit� d�une telle �lection. Un universitaire ira jusqu�� exprimer son m�pris � l��gard de certains candidats, il dira am�rement : �la m�diocrit�, l�opportunisme restent les seuls crit�res appr�ci�s par les d�cideurs, vous n�avez qu�� constater l�attitude de certains �lus locaux, qu�ont-ils fait pour cette wilaya qui a enfant� Messali El-Hadj et Mohamed Dib, la ville d�art et d�histoire se meurt dans l�indiff�rence totale.� El-Hadj Bouzid, fellah, �g� de 73 ans, lui aussi tient des propos durs : le mensonge a pour ennemi le temps ya ouldi, certains n�ont pas compris pourquoi malgr� nos richesses, notre pays vit dans la mis�re, c�est tout simplement, c�est Sakht Rabi (la mal�diction du Dieu) qui s�abat sur nous. Nous avons trahi le serment de Novembre-54, nous avons trahi nos martyrs et sacrifi� toute une jeunesse au nom de la l�gitimit� historique.� Yacine Tahar, ing�nieur au ch�mage, il ne prend pas de gants pour fustiger tous les �lus, il nous rappelle le drame des deux grandes unit�s industrielles ; la Sonelec et la Soitex qui employaient plus de 10 000 personnes, elles ne sont aujourd�hui que des unit�s fant�mes. Pas une seule fois, un s�nateur ou un d�put� de Tlemcen n�a os� interpeller le gouvernement pour ce drame� et faut-il encore rappeler que la wilaya de Tlemcen affiche l�un des plus fort taux de ch�mage, ce qui pousse les jeunes � prendre la mer au risque de leur vie et d�autres versent carr�ment dans le trabendo. Dans la capitale des Zianides, les comm�rages qu�on entend �a et l� sont plut�t destin�s � mobilier la soci�t� civile non pas pour aller voter mais pour soutenir le Widad qui flirte avec la rel�gation. M. Zenasni

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