Dominant de bout en bout le championnat du groupe Centre du championnat Inter-r�gions, la JSM Ch�raga a connu une juste cons�cration et prend d�sormais sa place parmi l��lite du football national.

En effet, les Rouge et Blanc qui s��taient empar�s de la premi�re place du classement apr�s avoir battu leurs rivaux d�El-Biar � la 6e journ�e, ne l�cheront plus jamais cette position jusqu�au sacre final. Mieux, les Ch�ragois avaient auparavant �tabli un record d�invincibilit� sur 14 journ�es de comp�tition. Ils tomb�rent � la 15e � Rouiba, apr�s avoir g�ch� le penalty de l��galisation dans l�ultime seconde des temps morts. Cette premi�re d�faite avait co�ncid� avec la premi�re absence, ce jour-l�, du strat�ge et ex-Mouloud�en Amer Benali. Une d�faite qui a eu pour cons�quence de relancer le plus dangereux concurrent � ce moment, le WAR justement, distanc� de 8 points alors. Au mercato, et appr�hendant les indisponibilit�s, la direction enr�la le centre-avant de Mekhadma, Dziri, et l�ex-lib�ro du MCA, Yacine Selmi. Leur incorporation comme titulaires d�embl�e s�av�ra peu payante et la reprise face � l�IBKEK se solda par une deuxi�me d�faite. Cette fois, ce fut l�absence du gardien titulaire Salah- Eddine Brahim, parti en p�lerinage, qui s�est fait ressentir. Un grain de sable s��tait quelque peu encastr� dans une machine que tout le monde qualifiait de redoutable. Cette situation de cafouillage qui allait perdurer encore quelques temps a aiguis� l�app�tit de Rouiba, qui perdait elle aussi du terrain, mais surtout de Bentalha, qui revenait tr�s fort, suivi de A�n Defla et � un degr� moindre de Oued R�hiou. De n�cessaires r�glages s�imposaient dans les rangs ch�ragois. Dziri, talentueux mais lourd, et Selmi, en retard physiquement, sont mis en veilleuse. Le coach Khelloufi reconfigura son effectif � l�image de la phase aller d�autant qu�il r�cup�rait le gol�ador Hamza Maouche, �ruin� par une suspension excessive de 5 matches et de blessures. Derri�re, Amalou retrouvait sa place � c�t� de Amrouche, astreint au poste de lib�ro, et Salah-Eddine ses bois. Ainsi, et d�s la 17e journ�e, la machine s��branle de nouveau, enregistrant succ�s sur succ�s � domicile et � l�ext�rieur. Une r�ussite assise gr�ce � une d�fense herm�tique, un milieu magistral men� par Khelloufi, A�d et Ben Ali et une attaque tonitruante o� finalement Berbache s�imposa comme le 1er buteur, suivi de Ben Ali, Maouche et Bakiri. En somme, la meilleure ligne d�attaque du championnat et la meilleure d�fense, avec � la cl� une supr�matie incontest�e sur le groupe, traduite par un �cart, au finish de 9 points d��cart sur le deuxi�me , le WR Bentalha. Sur un autre plan, il y a lieu de souligner la prise en charge ad�quate et sur laquelle l�entra�neur Mohamed Khelloufi, ne tarit pas d��loge, estimant qu�elle fut digne de l�esprit professionnel. Pourtant, c�est une �quipe restreinte qui a pr�sid� aux destin�es du football cette saison. En effet, t�tanis� par l�exp�rimentation peu heureuse d�une section �lue et souveraine tent�e l�an pass�e, le CSA a opt� pour la formule de la gestion directe, via une structure compos�e de 5 �l�ments seulement (Slimani- Sandjakdine- Kolli- Abdelkader- Brahimi). Devant l�insuffisance des moyens financiers, le CSA pr�na la prudence et l�aust�rit� dans sa strat�gie de recrutement au d�part, pour �viter les d�sillusions des objectifs ambitieux. Ce volet a �t� judicieusement cibl� avec 5 attaquants (Benali, Maouche, Bakiri, Berbache et Youn�s) et un d�fenseur (Hamidi, lib�r� au mercato pour insuffisance). Cheval de bataille du CSA depuis toujours, la promotion des jeunes du cr� restait l�objectif primordial. Dans ce contexte, et � c�t� d�une cuv�e d�j� en place comme titulaires (Khelloufi, Kejtoul, Kolli, Berrahal et Rezig), deux autres r�v�lations, ont constitu� la cerise sur le g�teau dans les milieux des Rouges et Blanc. Il s�agit de Tahar Bellar et du prodige Slimani Islam (2e ann�e juniors). En d�finitive, un cocktail d�tonnant qui a amen� une cons�cration m�rit�e, en d�pit des moyens limit�s (absence de sponsors, en dehors de Sonatrach). Le budget consomm� tourne autour des 25 000 000 DA, essentiellement puis� des subventions communales et de la DJSL. Il va sans dire que ces sacrifices ont particuli�rement d�teint sur la bonne marche des autres sections sp�cialis�es que compte le CSA. Mais la fin ne justifie-t-elle pas les moyens ? A.A.

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