Poursuivant comme pr�vu leur mouvement de contestation, les habitants du quartier des Planteurs exclus de la liste des 1000 logements attribu�s suite � un tirage au sort effectu� ce jeudi au Palais des sports, se sont une fois de plus rendus ce dimanche matin devant le si�ge de l�OPGI, place Kl�ber (Sidi-El-Houari) pour emp�cher les b�n�ficiaires de ces logements de verser leurs droits financiers.
Ces derniers devaient verser des montants arr�t�s � plus de 30 et 40 000 DA respectivement pour les 500 F2 et les 500 F3. Afin de mettre un terme � leur tentative de blocage de l�acc�s � l�OPGI, les forces de l�ordre se sont rendues sur les lieux afin de les disperser comme ce fut le cas samedi matin. La situation a quelque peu d�g�n�r� aux environs de 11 heures lorsque quelques manifestants ont allum� des pneus au niveau de l�arr�t de bus qui longe la rue Kl�ber et qui m�ne aux Planteurs. L�objectif : emp�cher tout v�hicule de se rendre sur le site, sujet � d�logement et � d�molition. Face � cet �tat de fait, des accrochages ont �clat� entre les services de s�curit� (qui n�ont pas voulu user de gaz lacrymog�nes pour �viter d�envenimer davantage la situation) et les manifestants qui �taient en col�re. Ces confrontations ont, nous dit-on, fait des bless�s des deux c�t�s. L�on apprend �galement qu�une dizaine de manifestants furent arr�t�s. D�autre part dans un cadre plus calme, les repr�sentants des quartiers dont les habitants furent exclus de ce tirage au sort, furent re�us durant la matin�e de ce dimanche par le chef de da�ra, avec qui il a �t� convenu que ces derniers �tablissent des listes o� seront mentionn�s les noms des citoyens se sentant l�s�s et devront les lui remettre ce mardi matin. Pr�vue initialement aujourd�hui, l�on apprend que l�op�ration de relogement pourrait bien �tre report�e apr�s le 5 juillet, tout d�abord en raison du non-paiement par la totalit� des b�n�ficiaires des 1 000 logements des frais exig�s et ce, en raison du sit-in et d�autre part, les autorit�s pr�f�reraient laisser les choses revenir au calme. Durant l�apr�s-midi, les esprits n��taient pas encore calm�s, puisque la tension �tait mont�e d�un cran apr�s l�arrestation des manifestants de la matin�e, d�s lors les jeunes s�en sont pris au t�l�ph�rique, au niveau de la station des Planteurs, puisqu�il se trouve �tre au c�ur m�me de ces quartiers dont le d�logement est pr�vu pour les jours � venir. Nous avons contact� un des habitants de ce quartier qui nous dira : �Aujourd�hui (dimanche) ce sont des enfants qui se sont r�volt�s, demain (aujourd�hui) ce sera totalement diff�rent !�
A. B.

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