La saison estivale bat son plein depuis pr�s d�un mois, les grandes chaleurs commencent � s�vir au-del� de la moyenne saisonni�re, c�est le moment pour la Protection civile, qui a fini avec la couverture des examens de fin d�ann�e scolaire, de d�voiler son plan d�action et de rendre public son bilan de l�ann�e �coul�e. En mati�re de plan d�action, la direction de Tizi- Ouzou reconduit le dispositif mis en place l�an dernier pour la surveillance des plages et la lutte contre les feux de for�t, le syst�me a prouv� son efficacit�, selon trois jeunes officiers qui ont anim� un point de presse lundi dernier.
La saison estivale n�a enregistr� que deux d�c�s par noyade, le premier sur une plage non surveill�e et le deuxi�me sur une plage surveill�e � 21h, hors des horaires de baignade qui vont de 9 � 19 h, expliquent-ils. Le dispositif, qui a fait ses preuves, comprend 1 inspecteur des plages, 2 chefs de secteur, 7 chefs de poste, 42 agents professionnels, 43 surveillants de baignade pour le mois de juin, chiffre qui sera port� � 70 pour les mois de juillet et ao�t. Sur le plan mat�riel, les officiers annoncent 5 embarcations pneumatiques, tout le n�cessaire pour le sauvetage en mer, une ambulance pour le secteur de Tigzirt, o� les plages sont proches du secteur sanitaire qui pourra intervenir en cas de besoin. Le secteur d�Azeffoun, qui compte 2 plages �loign�es du centre, se voit dot� de 2 ambulances durant le mois de juin et de 3 pour les deux mois suivants qui connaissent une plus grande affluence. Ce dispositif sp�cial de proximit� peut �tre renforc� en cas de besoin par des unit�s de la Protection civile de Tigzirt et d�Azazga, chacune pour son propre secteur. On d�nombre pour la pr�sente saison, ouverte au d�but du mois de juin, 7 plages surveill�es dont 3 � Tigzirt, � savoir la Grande Plage, Tassalast et Feraoun, et 4 � Azeffoun, le Caroubier, la plage centrale, Sidi Khelifa et le Petit Paradis. Pr�s de 60 000 estivants ont �t� recens�s au 24 juin au niveau des plages autoris�es, soit un peu moins de la moiti� de l�affluence enregistr�e l�an dernier � la m�me �poque. Durant ces 24 premiers jours de la saison aucune perte en vie humaine n�a �t� enregistr�e, indiquent les m�mes sources, pr�cisant que 5 personnes en difficult� ont �t� sauv�es par les �l�ments affect�s � la surveillance des plages, toutes pourvues de postes de la Protection civile, de police et de gendarmerie qui, ajoutent nos interlocuteurs, seront modernis�s d�s la saison prochaine suivant les projets pr�par�s par la wilaya. Au cours de la campagne 2006, la Protection civile a recens� 1 626 790 estivants, 1 271 interventions, 850 personnes soign�es sur place, 63 autres �vacu�es sur les centres sanitaires et 351 sauv�es d�une noyade, selon un bilan distribu� � l�occasion du point de presse. Le plus �tonnant dans ce bilan, ce sont les 11 noyades enregistr�es, en dehors de la saison estivale, dans les barrages, les puits et retenues collinaires d�o� l�insistance de la Protection civile sur la pr�vention consistant pour les autorit�s locales � prendre toutes les dispositions visant � informer les citoyens sur les risques qu�ils encourent en s�aventurant dans ces points d�eau dangereux. La Protection civile, de son c�t�, a anim� des campagnes de sensibilisation dans les �tablissements scolaires. Outre les barrages de Taksebt, de Dra� El-Mizan et Tizi-Ghennif et la centaine de retenues collinaires, dangereux � la baignade, on d�nombre 6 plages tout aussi dangereuses et interdites � la baignade, Sidi-Khaled, Abechar, Tamda Ouguemoun et Ferraoun, c�t� Iflissen, sur le territoire de Tigzirt, et A�t Arhouna et Melata du c�t� d�Azeffoun. La Protection civile compte, rappelle-t-on, 10 unit�s pour 21 da�ras et 67 communes � travers la wilaya en grande partie montagneuse compliquant sa mission de lutte contre les incendies de for�t. Dans ce domaine, la pr�vention s�av�re �galement primordiale et doit �tre la pr�occupation de tous, autorit�s et citoyens compris, sachant les difficult�s d�acc�s, l��loignement des moyens d�intervention et leur insuffisance et l�impossibilit� du recours � la lutte a�rienne... Des pistes et tranch�es parefeux seraient d�j� r�alis�es au sein des massifs forestiers pour faciliter la lutte par des moyens m�caniques et autour des villages qu�il faut prot�ger en premier lieu. Plus t�t on donne l�alerte mieux cela voudra pour la ma�trise de l�incendie et la limitation des d�g�ts, d�clarent les m�mes sources, soulignant l�imp�ratif de la vigilance et de la collaboration de tous. La Protection civile disposerait, selon nos interlocuteurs, de 4 avions de surveillance ou de d�tection des incendies et de 2 h�licopt�res de secours � l��chelle nationale. Les 10 unit�s op�rationnelles, dot�es de moyens humains et mat�riels au niveau de la wilaya, peuvent �tre soutenues en cas de besoin par une colonne mobile pourvue de huit engins et des moyens humains importants dont le champ d�intervention peut s��tendre aux wilayas limitrophes, d�clarent les conf�renciers. Ils signalent, par ailleurs, le lancement des unit�s de Beni Douala et de Tizi-Ghennif ainsi que la r�alisation, en 2008, des unit�s de Ouaguenoun, de Mekla et d�Iferhoun�ne en renforcement du potentiel d�j� existant. Mais l�id�al serait une unit� par chef-lieu de da�ra, et ce, pour plus de rapidit� et d�efficacit� dans la lutte contre les feux de for�t. Dans ce domaine, le bilan de la campagne 2006 signale 244 incendies dont une grande partie enregistr�e en juillet et octobre. Fait exceptionnel � relever pour la premi�re fois dans les annales des feux de for�t, le mois d�octobre s�est sold� par 66 foyers d�incendie. Sur 1 406 ha br�l�s, on compte 488 ha de for�ts, 12 ha de r�coltes et 6 525 d�arbres fruitiers d�truits. La Protection civile intervient �galement dans d�autres domaines qui constituent, si l�on peut dire, son �pain quotidien�, � savoir les accidents de la circulation ou domestiques et divers sinistres. Elle a eu � intervenir, de janvier � mai 2007, dans 147 accidents de la route ayant engendr� 13 morts. Plus de la moiti� de ces accidents de la circulation, soit 98 cas, a pour th��tre plusieurs tron�ons de la RN12, observent les responsables de la Protection civile. Ils signalent, par ailleurs, 32 interventions dans des cas de pendaison causant 20 d�c�s.
B. T.

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