Pour l�heure, ils ne sont que 6 producteurs dans la wilaya de Boumerd�s, mais ils ont le m�tier, les moyens logistiques, la volont� de r�ussir et le soutien de la Direction des services agricoles de la wilaya pour tirer la wilaya de Boumerd�s vers le haut du tableau de la performance dans cette fili�re. Ils ont fait de la commune de Hamadi la nouvelle Mecque de la semence de pomme de terre. Ils se sentent d�sormais � l��troit dans la r�gion.
Meilleurs au niveau national dans leur domaine, certains sont oblig�s de s�expatrier vers d�autres wilayas pour cultiver. �S�il y avait 20 autres comme nous, l�Alg�rie n�aura plus de souci de pomme de terre�, affirme M. Laddi avec beaucoup de conviction, un cultivateur, avant de s�interroger sur le fait qu�un pays comme la Hollande, pas plus grand qu�une wilaya, arrive � produire 8 millions de quintaux par an et que l�Alg�rie n�arrive pas � prendre en charge les besoins des m�nages estim�s � 2 000 000 de quintaux/an. Pour lui, l�Etat doit subventionner les recherches dans ce domaine et donner les moyens financiers, notamment aux agronomes alg�riens qui ont des capacit�s pour trouver des solutions pour le long terme. Si dans la wilaya de Boumerd�s, ils ont les faveurs de M. Merakchi, le DSA, par contre, notre vis-�-vis s�est plaint des blocages au niveau de la wilaya de A�n-Defla. �Depuis janvier 2007, j�attends la signature du cahier des charges pour pouvoir encaisser les montants de la subvention. A ce jour, rien n�a �t� fait. Dans cette wilaya, c�est la bureaucratie noire et j�assume mes propos�, nous a confi� ce fellah qui a l�art de ma�triser parfaitement son m�tier de producteur agricole. Ce fellah ne tarit pas d��loges � l�endroit du nouveau DSA de la wilaya de Boumerd�s qui fait, selon M. Labdi, de la production en grandes quantit�s de la pomme de terre l�une de ses priorit�s. Il ne manque pas de t�moigner : �Son soutien est une r�alit�.� Lorsque M. Labdi nous a fait visiter les installations, les chambres froides, et qu�il nous a fait un long expos� sur la fili�re, force est de constater que la production de la pomme de terre de consommation ou de semence, son stockage et sa commercialisation ne sont pas une mince affaire. Par ailleurs, la culture de ce produit n�cessite une prise de risque. On peut, en effet, gagner des milliards dans une saison comme on peut se ruiner la saison d�apr�s.
Abachi L.

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