Actualit�s : IL A REPONDU HIER AUX MEMBRES DU CONSEIL DE LA NATION
Belkhadem r�plique


Le chef du gouvernement a r�pondu, hier, aux membres du Conseil de la nation. Abdelaziz Belkhadem estime que ses d�tracteurs agissent dans le cadre d�une logique �clanique�.
Tarek Hafid - Alger (Le Soir) - C�est dans un arabe ch�ti� et sur un ton philosophe que Abdelaziz Belkhadem a choisi de riposter aux vives critiques qu�il avait essuy�es la veille de la part de certains s�nateurs du tiers pr�sidentiel. Ses �opposants� font, selon lui, partie d�une �cat�gorie de gens qui n��uvrent que pour leurs int�r�ts personnels�. Ces derniers agissent dans une logique �clanique�. Tentant de faire preuve de sto�cisme, le chef du gouvernement a affirm� que ces reproches ne le touchaient aucunement. �L�application du programme du pr�sident de la R�publique est l�affaire de tous, cela ne d�pend pas uniquement des membres du gouvernement �, a insist� Belkhadem en insinuant qu�il n�est pas seul responsable des �checs. �Il �tait n�cessaire de faire une r�trospective des r�alisations depuis 1999�, a-t-il �galement d�clar� � l�adresse de ceux qui lui ont reproch� de s��tre content� de dresser le bilan du programme pr�sidentiel. En apportant cette mise au point, Belkhadem a certainement voulu d�montrer qu�il est pr�t � se d�fendre. Mais il semble que la r�action des s�nateurs du tiers pr�sidentiel entrerait dans une logique de d�stabilisation du chef de l�ex�cutif. �Belkhadem sait qu�il ne fait pas l�unanimit� au sein de certains cercles du pouvoir. On a eu l�occasion de le constater lors des �lections l�gislatives avec la fameuse lettre de Sa�d Boucha�r. Le fait qu�il soit malmen� au sein m�me du Conseil de la nation par des s�nateurs nomm�s par le pr�sident de la R�publique peut �tre consid�r� comme un s�rieux revers. Et ce d�autant plus que ces s�nateurs sont des personnalit�s tr�s influentes et tr�s proches de Abdelaziz Bouteflika�, a indiqu�, hier, un �lu qui a requis l�anonymat. Notons que la pl�ni�re d�hier s�est achev�e par l�adoption d�une motion de soutien � l�ex�cutif. Une motion que n�ont cependant pas adopt�e les deux �lus du RCD.
T. H.

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