Actualit�s : LA DEMOLITION DES HABITATIONS DES PLANTEURS A ORAN BIENTOT ACHEVEE
"La vieille A�cha se retrouve � Diar Errahma apr�s avoir "perdu" sa carte de relogement


Hier 7 juin, la d�molition des six zones des Planteurs �tait toujours en cours et les derniers r�calcitrants furent presque tous expuls�s de leurs habitations dans l�attente des r�sultats de leurs recours. Le vendredi fut des plus stressants dans cette localit� o�, nous dit-on, deux personnes (un homme et une jeune femme) ont menac� de se faire exploser avec une bouteille de gaz dans le cas o� les services de s�curit� tenteraient de les expulser. Gr�ce au savoir-faire de ces m�mes services, le pire a �t� �vit� de justesse.
De retour ce samedi au terrain Hadj Hassan, seules personnes � y �tre encore : les morts, oui les morts, car sur les lieux, un cimeti�re est juch� sur une hauteur mitoyenne avec les lieux d�molis. Selon l�un des habitants, l�on nous dira que m�me les morts devront �tre d�log�s, mais bien s�r cela se fera dans les normes, avec des transferts l�gaux au niveau du cimeti�re de Ain-El-Be�da. Autres personnes trouv�es sur place, deux hommes, des attard�s mentaux, les fils de la vieille dame que nous avions �voqu�e lors de notre pr�c�dente �dition. Il s�agit de A�cha Sedik, qui fut transport�e vers Diar Errahma de Misserghine, lorsque sa maison a d� �tre d�molie. Ses fils, eux, ne sachant o� aller ni comment se d�brouiller sont l� � surveiller leurs quelques affaires pos�es � m�me le sol, guettant toute �me charitable. L�un d�eux, Menaouar, nous reconna�t et nous montre un bout de papier o� �tait inscrit le lieu o� se trouve sa m�re. Il nous demanda de ses nouvelles, nous lui promettons d�y aller pour en savoir plus. Juste avant de recueillir les renseignements, il s�av�re que le cas de cette famille est unique, car leur carte d�affectation aurait �t� �prise� par le propri�taire qui leur avait vendu une vieille b�tisse. D�s lors, il aurait pris l�argent, la b�tisse et le logement qui leur �tait destin� � Ha� Yasmine. De suite, nous nous sommes rendus � Diar Errahma o� son directeur nous apprend que la vieille A�cha �tait arriv�e � son centre d�shydrat�e et tr�s affaiblie, seule la peau sur les os. Il prit la d�cision de la transf�rer en urgence � l�h�pital o� elle est hospitalis�e. Apr�s avoir eu �cho de cette histoire, l�on nous apprend que durant l�apr�smidi d�hier, le wali d�Oran aurait demand� une enqu�te concernant cette m�re et ses enfants handicap�s qui n�ont r�ellement nulle part o� aller. Comptant sur l�assurance du wali quant � l��tude des dossiers au cas par cas, A�cha et ses enfants ont grand espoir en une justice �quitable.
Amel B.

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