Le Conseil national de la famille et de la femme a depuis hier une pr�sidente en la personne de Mme Hachani Nouria et des priorit�s. La protection des enfants en fait partie. Les membres du conseil vont proposer des textes de loi allant dans le sens de la pr�servation des droits des mineurs. Ma�tre Benbraham Fatima, membre dudit conseil, estime que la question de la filiation doit b�n�ficier d�un maximum d�attention.
Elle pense qu�il est inacceptable que des centaines d�enfants naturels ne puissent pas porter le nom de leurs parents au moment o� les tests ADN permettent leur identification. L�avocate pense qu�un texte doit baliser le terrain, de m�me qu�elle insiste sur la n�cessit� de mettre en place des m�canismes pour d�fendre les enfants de moins de trois ans, souvent victimes de violences afflig�es par leurs propres parents. �Il va falloir mettre en place des m�canismes pour d�finir la mani�re dont les plaintes doivent �tre d�pos�es. Aujourd�hui, un p�re peut d�noncer son �pouse ou vice-versa sans plus. Ni les voisins ni les enseignants ne peuvent intervenir. Les choses doivent changer. � Un avis que partage Mme Hachani Nouria qui, pour avoir longtemps travaill� avec les mineurs, promet d�en faire un v�ritable combat d�s l�installation des commissions qui auront en charge l��laboration et la proposition de textes dans ce sens. En marge de son installation, la pr�sidente du Conseil national de la famille et de la femme a fait savoir que le dossier de la promotion de la femme figurait �galement parmi les dossiers les plus urgents � traiter. �Nous allons certainement aller vers la r�vision de quelques textes pour �tre en harmonie avec les textes sign�s par l�Alg�rie et ses engagements internationaux. � Une r�vision dont la ministre d�l�gu�e charg�e de la Famille et de la Condition f�minine, Mme Sa�dia Nouara Dja�far a trac� les contours en affirmant que �la strat�gie nationale qui concerne aussi bien la femme que l�enfant doit imp�rativement s�inspirer de la Constitution, des engagements internationaux, mais �galement de l�islam�. Au regard de la composante du conseil, les d�bats risquent d��tre tr�s chauds lorsqu�on sait que certaines personnalit�s qui y si�gent y voient un rempart aux associations qui �copient le mod�le europ�en en imposant des textes en totale contradiction avec les constantes nationales� tandis que d�autres tenteront certainement de faire passer leur vision de ce que devrait �tre le statut de la femme. Consciente de cela, la nouvelle pr�sidente du conseil a annonc� la couleur en d�clarant que l�instance reste ouverte � toutes les composantes de tous bords et de toute sensibilit�
Nawal Im�s

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