Oubli� le faux pas du match d�ouverture chez l�Ittihad de Tripoli. C�est du moins ce qui semblait se d�gager comme premier grand enseignement, vendredi, apr�s le match du rachat face aux Militaires des FAR.
Plus qu�un simple match de rachat, c��tait plut�t celui qui allait donner le ton pour une �quipe de la JSK qui se cherchait et qui voulait surtout se rassurer, et partant, regagner l�estime de son peuple, apr�s la zone de turbulences qu�elle a travers�e depuis la claque de Blida, lors de la demi-finale de Coupe d�Alg�rie face � l�USM Alger, suivie de la sortie rat�e de Tripoli. Le tout couronn� par un nouveau remaniement � la t�te de la barre technique dont le club n�en est pas sorti grandi. Vendredi donc, la JSK, en r�coltant sa premi�re victoire dans le groupe A sur une solide �quipe marocaine, s�est mise sur la bonne voie pour retrouver sa s�r�nit� aux yeux de ses supporters. Et il faut croire que ce n�est pas la moindre des performances pour une �quipe qui, � l�occasion, avait plusieurs objectifs � la fois. D�abord, vaincre pour ne pas se faire larguer de fa�on presque d�finitive dans la course � l�une des deux places donnant droit de participation aux demi-finales de l�automne prochain. Puis, autant que faire se peut, s�duire en pr�sentant autre chose que ce �petit� football qu�elle a montr� ces dix derniers mois pour regagner l�estime des siens. Mission largement remplie si l�on doit se fier aux mines r�jouies de ceux qui ont fait le d�placement au stade du 1er-Novembre qui, comme tous ceux qui ont pr�f�r� rester � la maison, �taient surpris, plut�t agr�ablement, de voir par exemple Kamal Mouassa oser rompre avec les �convictions� qui lui ont valu, en partie, les inimiti�s qu�il a v�cues lors de ses premiers passages chez les Canaris. Mouassa a, ainsi, franchi le pas d�aligner d�s le d�part pas moins de cinq joueurs � vocation purement offensive avec deux attaquants, l�in�narrable Dabo et le revenu en gr�ce Sa�bi, qui ont lourdement pes� sur les d�fenseurs des FAR. Par moments s�duisants, les hommes du duo Mouassa-Sa�b ont surtout su r�pondre aux Marocains aux moments o� il le fallait, lorsque ces derniers montraient les crocs, en seconde mi-temps, et faisaient tout pour contraindre les Kabyles de se cantonner autour de leur surface de r�paration. Un pi�ge que les camarades de l�excellent Kheddis ont su d�jouer en se cr�ant m�me de belles opportunit�s sur des contres. Toutefois, les Canaris, Mouassa et Sa�b en premier lieu, ne doivent pas se mentir � eux-m�mes. La performance r�alis�e aux d�pens des Marocains, si elle a montr� une �quipe qui en voulait terriblement et surtout qui a tent� et souvent r�ussi � cr�er du jeu, ce qu�elle n�a pas su faire durant toute une saison, elle a en revanche d�montr� que la machine est encore loin de ce r�gime dont tout le monde la sent capable d�atteindre pour regagner un peu de cette aura qui a pris un s�rieux coup ces derniers temps.
Azedine Maktour

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