Actualit�s : ATTENTAT CONTRE LA BRIGADE DE GENDARMERIE DE YAKOUREN A TIZI-OUZOU
Quatre terroristes abattus et trois gendarmes bless�s


La brigade de la Gendarmerie nationale de Yakouren, � 48 km � l�est de Tizi-Ouzou, a �t� la cible d�une violente attaque terroriste avec explosifs, tirs de roquettes et d�armes automatiques dans la nuit de vendredi � samedi.
L�attaque qui a dur� deux heures s�est sold�e par l�an�antissement de quatre terroristes au cours de leur repli au lieudit Iza � environ 1 km de la brigade suite � l�intervention de trois h�licopt�res et par la blessure de trois gendarmes dont l�adjoint au chef de brigade, selon une source locale. Une information corrobor�e par une source s�curitaire qui parle de �blessures tr�s l�g�res chez trois gendarmes�. Une information qui vient en tout cas infirmer celle faisant �tat de la mort de trois gendarmes et dont on n�a eu aucune confirmation. La population de Yakouren �tait encore sous le choc hier n�en croyant ni ses yeux ni ses oreilles apr�s ce qu�a v�cu leur ville, transform�e l�espace d�une nuit en Kaboul, selon leurs propres termes. Les d�g�ts occasionn�s � l�imposant b�timent de la brigade de la gendarmerie datant de l��re coloniale dont l�entr�e de la fa�ade faisant dos � l�entr�e principale a �t� souffl�e par une terrible explosion, endommageant la cage d�escalier ainsi que le mur faisant angle et le portail secondaire t�moignent de la violence de l�attaque durant laquelle des lance-roquette ont �t� utilis�es pour pilonner les murs de pierres dont il ne reste plus rien des portes et des fen�tres dont les persiennes et le baraudage ont saut�. Selon la population, l�attaque a �t� minutieusement pr�par�e par les sanguinaires du GSPC affili�s � El Qa�da Maghreb, devenus deux heures durant ma�tres de la ville. Ce serait vers 23 h, soit 50 mn avant l�attentat, que la bombe aurait �t� plac�e derri�re l�entr�e principale par des terroristes qui avaient pris possession du deuxi�me �tage du b�timent de l�EPLF dominant la brigade � une centaine de m�tres sur lequel plusieurs impacts de balles sont encore visibles ainsi que sur la toiture des suites de la riposte des gendarmes. C�est � partir des balcons et des fen�tres du b�timent que les terroristes ont pris position. Toujours, d�apr�s les m�mes sources, l�un des gendarmes bless�s aurait tent� une incursion dans ce b�timent. Les terroristes, dont le nombre d�passerait la centaine, ont d�clench� leurs tirs simultan�s � partir de Thadarth, Sidi- Mansour, Rb�a et du b�timent de l�EPLF surplombant la brigade o� �tait cantonn� l�essentiel du groupe arm�. �J�ai �t� �bloui par les balles traceuses qui d�chiraient la nuit�, t�moigne un jeune habitant qui indique que les terroristes ont pris soin de boucler toutes les issues de la ville apr�s avoir min� la route menant vers Adekar pour emp�cher l�intervention de l�arm�e bas�e � Tagma se permettant ainsi le luxe de h�ler les gendarmes. Des coups de feu auraient �galement �t� tir�s vers le cantonnement de l�arm�e bas�e pr�s de l�h�tel Tamgout dans le m�me dessein, affirment ces m�mes sources, cela alors que le d�tachement de la garde communale aurait �t� emp�ch� d�intervenir. Loin de c�der � la panique, les gendarmes qui habitent avec leurs familles dans le b�timent, �vacu�es t�t hier, ont r�sist� � l�assaut jusqu�� l�arriv�e des h�licopt�res. C�est lors de leur repli que les sanguinaires du GSPC ont perdu quatre des leurs encore en cours d�identification � la morgue de l�h�pital Meghnem-Loun�s d�Azazga dans la journ�e d�hier. Selon une source s�curitaire, l�un des terroristes abattus �tait pi�g�. Les forces de s�curit� ont ensuite r�cup�r� une partie du mat�riel utilis� par les terroristes pour perp�trer leur attaque dont des bombes d�samorc�es, un bo�tier contenant 48 piles plates reli�es par des fils, une calculette avec �cran, 3 bonbonnes de gaz, une roquette, de la poudre de TNT, un c�ble �lectrique, deux �chelles en fer forg� dont la soudure remonte � la veille, deux brancards, un marteau neuf dont le prix affiche 1650 DA et un arrache-clou. Quatre klashs auraient �galement �t� r�cup�r�s sur les cadavres des terroristes, affirme une autre source, information qu�on n�a pas pu v�rifier. Ce n�est que vers 10h30 hier que les trois h�licopt�res de l�arm�e ont cess� leur vol d�observation dans la zone en question au-dessus des for�ts de Yakouren, de l�Akfadou, et de Tamgout. Pris dans un d�luge de feu, le b�timent dont les murs sont cribl�s de balles et m�me d�impacts de roquettes serait pr�sentement inhabitable. Les autorit�s civiles et militaires �taient sur le qui-vive avec toutes ces patrouilles de l�arm�e dans et autour de la ville qui a chang� de visage hier.
S. Hamoum

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