Monde : LIBAN
Le pr�sident pourrait �tre �lu ailleurs qu'au Parlement


"Tous les sc�narios sont �tudi�s, dont la possibilit� de (tenir l'�lection) hors du Parlement, si les d�put�s (de la majorit�) sont emp�ch�s d'y �lire un pr�sident ou ne peuvent s'y rendre pour des raisons de s�curit�", a d�clar� le d�put� Boutros Harb, cit� par l'Agence officielle d'information. L'�lection pr�sidentielle a �t� report�e � deux reprises, faute de consensus entre la majorit� et l'opposition soutenue par Damas sur le successeur du prosyrien Emile Lahoud, dont le mandat s'ach�ve le 24 novembre.Une nouvelle s�ance a �t� fix�e au 12 novembre.
Si aucun pr�sident n'est �lu � cette date, le Liban entre, apr�s 48 heures, dans les dix derniers jours du d�lai constitutionnel, qui permettent, selon l'interpr�tation de la Constitution par le pouvoir, de tenir une �lection � la majorit� simple. L'opposition prosyrienne soutient quant � elle qu'il est n�cessaire de r�unir un quorum de deux-tiers des d�put�s. La s�ance du 12 novembre est pr�sent�e comme la derni�re chance pour parvenir � un pr�sident de "consensus". "Parmi les possibilit�s �voqu�es figure celle de tenir l'�lection dans le palais de Beiteddine", a soulign� M. Harb. Ce palais, o� si�gaient les �mirs libanais au XIXe si�cle, est la r�sidence d'�t� du pr�sident, situ�e dans la montagne du Chouf (sud-est de Beyrouth), fief d'un des leaders de la majorit� parlementaire, le Druze Walid Joumblatt. Le Liban est plong� dans une grave crise politique depuis la d�mission des ministres chiites du gouvernement de Fouad Siniora en novembre 2006, une crise qui est devenue plus aigu� � l'approche de la pr�sidentielle. La majorit� insiste pour que le futur pr�sident soit issu de son camp, ou du moins qu'il soit attach� "� l'ind�pendance et la souverainet� du Liban". L'opposition met en garde contre l'�lection d'un candidat qui ne serait pas "consensuel", brandissant la menace de cr�er un gouvernement rival. Un ballet diplomatique, suivi de discussions entre deux responsables politiques libanais rivaux, Michel Aoun et Saad Hariri, ont fait entrevoir l'espoir d'un r�glement de la crise, sans aucune perc�e majeure.

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