Actualit�s : BELKHADEM A ORAN :
�Non � la r�conciliation sans excuses !�


A s�y m�prendre, l�on pourrait penser que Abdelaziz Belkhadem aurait chang� d�avis en ce qui concerne sa position s�agissant de la r�conciliation nationale et l�octroi du pardon aux terroristes, mais cette phrase prononc�e ce jeudi � l�h�tel El-Mouahidine lors d�un point de presse qu�il a anim� avant la tenue de son meeting � la salle omnisports d�Es-Senia dans le cadre de la campagne pour les locales, concernait en fait sa position relative aux excuses de la France pour ses crimes durant la guerre.
R�agissant ainsi suite aux d�clarations de Mourad Medelci, ministre des Affaires �trang�res, faites lors d�une conf�rence de presse qui avait suivi son intervention devant la commission des affaires ext�rieures du Parlement fran�ais, autour des excuses pour les crimes commis durant l��re coloniale, d�clarant que les excuses de la France, pour ses crimes durant la guerre, n��taient plus une priorit� et que l�id�al �tait de �laisser� le temps agir. Pour sa part, Belkhadem persiste �nous exigerons ces excuses aujourd�hui, demain et pour toujours, chose que nous inculquerons � toutes les g�n�rations futures, d�s lors pas de r�conciliation sans excuses !� Revenant sur la probable venue d�Enrico Macias lors de la prochaine visite du pr�sident fran�ais Nicolas Sarkozy en Alg�rie, Abdelaziz Belkhadem s�est dit toujours attach� � sa premi�re position consid�rant que �le chanteur est un pro-Isra�l et chante pour ceux qui tuent nos fr�res en Palestine. S�il s�attendrit � l�id�e de l�Alg�rie fran�aise, pour ma part, je ne le recevrais pas et ma position est celle que j�ai toujours eue�. Et s�il venait effectivement parmi la d�l�gation du pr�sident fran�ais, que fera le chef du gouvernement ? A cette question il dira : �Dans ce cas l�, il devra rester parmi la d�l�gation.� L�une des questions lancinantes et � laquelle non seulement la presse voulait des r�ponses, mais surtout les militants eux-m�mes regroup�s autour des diff�rentes tendances. Quant � l�arbitrage tant attendu du secr�taire g�n�ral du FLN concernant �l��lu� de la mouhafada Abdelaziz Belkhadem prit le b�ton au milieu en d�clarant : �A Oran il y a trois tendances, peut-�tre m�me une quatri�me, en fait, ce ne sont pas des tendances puisque le FLN est un et indivisible. Il y a certes des vell�it�s de vouloir d�signer un chef de file � Oran, mais il y en a plusieurs qui se pr�valent et leurs partisans les soutiennent.� Il pr�cise � l�attention de toutes ces tendances �� Oran, nous n�avons pas encore �lu de bureau de la mouhafada. D�ailleurs, � cet effet, il y avait eu la fameuse commission qui n�a pu malheureusement associer tout le monde d�o� les m�contentements. Pour l�heure, il s�agit d�une commission de coordination et non d�une mouhafada. Apr�s les �lections, il y aura un assainissement et on r�glera le probl�me organique � Oran�. L�appel fait lors de la campagne quant � un troisi�me mandat pour le pr�sident Bouteflika, n�entre pas, dira l�intervenant, dans le cadre de la campagne, puisque dit-il, �Bouteflika est le seul et l�unique candidat du FLN et puis il ne faut pas oublier qu�en 2002 nous avons gagn� sans m�me avoir � appeler un quelconque mandat�. Dans l��ventualit� o� Bouteflika ne d�sirerait pas briguer un troisi�me mandat, Belkhadem se porterait-il candidat ? A cette question le SG du FLN dira : �Pourquoi faire des suppositions ? Notre candidat au FLN c�est Bouteflika et dans le cas comme vous dites o� il ne se repr�sente pas, je vous r�ponds qu�il ne faut pas anticiper, laissez au pr�sident le temps de se prononcer.� Au sujet de l�annulation de la commission de surveillance pour les prochaines �lections, Belkhadem a tenu � pr�ciser : �Je remets les choses au clair et � leur place, ce n�est pas ce qu�a dit le ministre de l�Int�rieur, le seul changement c�est que s�il y a commission, les partis ne doivent pas s�attendre � �tre pay�s, c�est la seule nouveaut�, la commission de surveillance des �lections n�a jamais �t� annul�e�. A la question de savoir s�il est question de l��ventuelle d�mission du chef du gouvernement, Abdelaziz Belkhadem ironise �cette �ventualit� n�est absolument pas � l�ordre du jour, � moins que vous vouliez que je parte ?!� Et de poursuivre : �Je vais vous expliquer : c�est le pr�sident qui d�signe le chef du gouvernement et c�est le seul qui a les pr�rogatives de le faire remplacer et dans le cas d�une d�mission cela veut dire que le chef du gouvernement d�missionnaire est en d�saccord avec le pr�sident, hors, moi, je suis en entente avec lui�. Le meeting anim� une demi-heure apr�s le point de presse n�aura dur� qu�une dizaine de minutes � la salle omnisports d�Es-Senia o� l�attendaient des jeunes et quelques militants. S�exprimant sur certaines attaques dans les propos de certains chefs de parti durant la campagne � l�encontre de son parti, Belkhadem dira : �Il y a deux cas : ceux qui n�ont jamais g�r� au sein du gouvernement et je leur dis qu�il est facile de critiquer et d�autres qui trouvent plus facile de critiquer, alors que la construction et la gestion sont dures � mener, mais le FLN, lui, agit pendant qu�eux critiquent�.
A. B.

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