R�gions : ANNABA
Les leaders de parti sont pass�s par l�


Ouyahia du RND, Louisa Hanoune du PT, Aboudjerra Soltani du MSP et Karim Tabbou du FFS ont anim�, la semaine �coul�e, des meetings populaires � Annaba dans le but de sensibiliser l'�lectorat aux causes qu'ils d�fendent dans la perspective de ratisser large lors du scrutin du 29 novembre prochain pour le renouvellement des Assembl�es populaires communales (APC) et de wilaya (APW).
Dans leurs discours, tous s'accordent � reconna�tre que la situation socio�conomique de la majorit� des Alg�riens n'est gu�re reluisante, en d�pit de l'embellie financi�re jamais enregistr�e dans le pays. Les solutions qu'ils proposent, pour la prise en charge des probl�mes socio�conomiques, diff�rent d'un leader politique � un autre, mais se rencontrent sur un point, � savoir le renforcement des attributions des Assembl�es locales et de leurs budgets. Ouyahia estime, pour sa part, que le pr�sident de l'APC ne doit pas continuer � g�rer des petites bricoles sans moyens, Louisa Hanoune du PT soutient que le d�veloppement des collectivit�s locales rel�ve plut�t du pouvoir central qui doit les doter de budgets cons�quents. Aboudjerra Soltani milite, pour sa part, pour un changement des mentalit�s et une implication des citoyens dans la gestion de leurs communes. Karim Tabbou, le plus jeune des leaders des partis politiques, estime que le manque d'enthousiasme du citoyen est d� aux �checs des politiques mises en �uvre depuis l'ind�pendance qui sont � l'origine de la situation socio�conomique d�sastreuse et catastrophique du pays. Tous proposent �galement la participation des citoyens � la gestion des communes sans fournir plus de pr�cisions. Abdallah Djaballah de l'ex-Islah �tait �galement � Annaba o� il s'est content� d'une conf�rence de presse pour appeler au boycott des �lections locales et sanctionner le pouvoir qu'il accuse de tous les maux et d'�tre � l'origine du blocage de son parti. Cependant, le grand inconnu dans ces joutes �lectorales demeure l'�lecteur, qui, ballott� d'une �ch�ance � une autre, risque d�avoir la m�me attitude qui a pr�valu lors des derni�res l�gislatives marqu�es par une forte abstention. Les citoyens, qui savent que les discours politiques n'ont presque pas �t� suivis d'actes concrets d�o� leur d�phasage par rapport aux r�alit�s, vont-ils voter en force le 29 novembre prochain ? Les �lections locales ne ressemblent pas � celles des l�gislatives, se contentent de dire certains qui se basent sur la proximit� et les liens sociaux. Les Assembl�es populaires communales et de wilaya , c'est d'abord une affaire de dechra et de voisinage.
Nabil Keba�li

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