Au lendemain du double attentat de mardi, le ministre de l�Int�rieur a livr� sur les ondes de la Cha�ne I son analyse sur les �v�nements qui ont secou� Alger.
Noureddine-Yazid Zerhouni estime �probable� l�existence d�un lien entre ces attentats et le d�bat sur la candidature de Bouteflika pour un troisi�me mandat. Interrog� par la journaliste de la radio, le ministre de l�Int�rieur a, en effet, r�pondu : �Oui, c�est possible qu�il y ait un lien entre ce qui s�est pass� et le d�bat suscit� autour du troisi�me mandat du pr�sident de la R�publique�. Mais, le ministre de l�Int�rieur va plus loin, affirmant : �De mani�re plus globale, ce qui s�est pass� est une atteinte au processus d�mocratique. Le Conseil constitutionnel en est un des symboles. Les derni�res �lections ont prouv� la capacit� de l�Alg�rie � organiser des �lections qui, aux dires de tous, se sont d�roul�es dans de bonnes conditions. C�est une preuve de notre attachement au processus d�mocratique, qualifi� de haram par les terroristes qui font tout pour le contrarier.� R�p�tant ce qu�il avait affirm� quelques heures apr�s l�attentat, le ministre de l�Int�rieur a expliqu� que c�est la baisse de vigilance qui a permis aux terroristes d�accomplir leur forfait. �Apr�s une tr�s forte mobilisation des forces de s�curit�, il y a eu un certain rel�chement apr�s les s�lections. C�est humain. D�ailleurs, aucun dispositif n�est fiable � 100%.� Le recours aux voitures pi�g�es n��branle pas les certitudes de Zerhouni qui n�a pas l�intention de revoir sa copie. �Le fait que les groupes terroristes soient en perte de vitesse et qu�ils restent g�ographiquement cantonn�s ne nous impose pas de revoir notre strat�gie. Il faut cependant redoubler de vigilance. J�en appelle � la mobilisation citoyenne. L�attentat � la voiture pi�g�e est le plus facile � faire et le plus difficile � parer, et les �l�ments qui sont en notre possession indiquent que d�autres attentats ne sont pas � �carter.� Pour le ministre de l�Int�rieur, il n�y a aucun doute sur l�identit� des auteurs du double attentat. �Pour nous, il s�agit du GSPC. Les informations que nous avons pu obtenir des terroristes arr�t�s nous permettent de l�attester. Je ne veux pas parler de Al Qa�da au Maghreb puisque pour moi, il s�agit des m�mes personnes �, dit-il, appelant encore une fois �les citoyens � se mobiliser�.
N. I.

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