Les derni�res affaires pour le moins scabreuses qui secouent le football national, celle de la LNF en particulier, semblent dicter aux actuels d�cideurs du football national une autre perception des choses. En ce sens que tant que la gestion des affaires courantes est confi�e � des �arrivistes� dans le monde du football, comme c�est le cas au sein des structures f�d�rales et des ligues, la bouillabaisse sera forcement truff�e de pattes de langoustes. Ce qui semble emmener la FAF � revoir certains d�tails. Celui li� � la d�signation des arbitres, en particulier.
En fait, cette mission n�a jamais �t� �lucid�e par les parties concern�es (FAF, DTNA et LNF). Chacune d�elles tentait de s�attribuer les �honneurs� d�avoir main basse sur ce point n�vralgique et par qui, � chaque fois, le scandale arrive. Aussi, la d�signation de Mohamed Mecherara � la t�te d�une structure autonome, toute parall�le en somme, serait imminente. L�ancien pr�sident de la LNF qui continue de �naviguer� dans les rivages du football � travers ses entr�es � l�UAFA et la CAF s�occuperait, selon le concept dont l�inspirateur, dit-on, ne serait pas en tout cas l�actuel boss de la FAF, de la d�signation des arbitres durant la seconde phase du championnat et plus, si affinit�s. Mecherara aura �carte blanche� et configurera cette nouvelle structure suivant la documentation et les orientations que vont lui fournir les trois structures susindiqu�es (LNF, FAF et DTNA). Ce serait une premi�re dans le football mondial. Une structure qui aura juste en charge de d�signer les arbitres de chaque week-end, c�est une trouvaille typiquement alg�rienne. Elle aura, au moins, le m�rite d�enlever le �trafic� et ses dividendes des mains de ceux qui n�ont pas os� sanctionner l�galement un joueur qui a gifl� un arbitre. Mecherara pourrait m�me, dit-on, reprendre la main au sein de la LNF puisque Ali Malek semble d�cid� � quitter le milieu du football, qualifi� par les observateurs de mafieux, qu�il a fr�quent� depuis une trentaine d�ann�es. Le dernier clash qu�il a eu avec le pr�sident de la FAF au sujet de l�affaire �Bourahli� en serait la goutte qui a fait d�border le vase.
M. B.

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