La capitale croule sous le poids des bidonvilles. 40 000 baraques sont recens�es dans leur grande majorit� dans la banlieue d�Alger, mais aussi dans le chef-lieu de wilaya, � l�image du centre de transit Za�tcha, situ� dans la commune de Sidi M�hamed. En somme, ces constructions illicites ceinturent Alger, puisqu�elles sont enregistr�es tant � l�est, � l�ouest, au sud et au centre.
Abder Bettache - Alger (Le Soir) - La sonnette d�alarme a �t� tir�e hier par le wali d�Alger, Mr Adou Mohamed K�bir, lors de son intervention hier devant les �lus locaux � l�occasion de la tenue de la premi�re rencontre Wali � pr�sidents des APC qui a eu lieu � la salle des conf�rences de la wilaya d�Alger. Le constat fait par le premier magistrat de la capitale �tait similaire � celui �tabli par la majorit� des pr�sidents d�APC �tant intervenus pour faire �tat de la situation qui pr�vaut au sein de leur municipalit�. �Et pourtant, explique le wali d�Alger, l�op�ration d��radication des bidonvilles a �t� entam�e depuis 1999. Une op�ration qui a permis aux autorit�s comp�tentes de raser un grand nombre de ces constructions illicites, mais � notre surprise, aujourd�hui nous avons constat� qu�il y a eu prolif�ration de ce ph�nom�ne.� Le wali d�Alger ajoute en haussant le ton que �s�il y a prolif�ration de ce ph�nom�ne, c�est par ce qu�il y a eu des complicit�s � la fois actives et passives de certains �lus�. Poussant son argumentaire sur la question, M. Adou Mohamed K�bir cite des exemples � l�image des bidonvilles recens�s dans la localit� de Bachjarah, �qui �taient au nombre de 400 en 2006 pour passer � 600 en 2007�. �Depuis 2004, j�ai pris la responsabilit� de d�molir 3400 constructions illicites, mais le ph�nom�ne est toujours l� en crescendo. Je saisis aujourd�hui cette opportunit� pour dire que seules les familles recens�es depuis des ann�es et connues des autorit�s locales seront prises en charge. Celles fra�chement install�es ou greff�es ne seront jamais prises en consid�ration. Elles ont int�r�t � quitter les lieux d�s maintenant�, avertit le wali d�Alger. Dans ce cadre, il dira que pour le plan quinquennal, il a �t� d�cid� de construire 10.000 logements sociaux locatifs et 20.000 logements participatifs (LSP), tout en interpellant ses vis-�-vis en exigeant d�eux �plus d�intervention en assumant pleinement leur responsabilit�. �En votre qualit� d��lus, il est de votre devoir de mettre fin � cette situation, de participer � votre niveau pour l��radication de ce fl�au. Le �nouveau � locataire du bidonville ne sera jamais relog�, ajoute sur un ton mena�ant M. Adou Mohamed K�bir, qui donne un autre exemple �difiant et selon lequel, �certaines personnes mal intentionn�es ont profit� de la vacance des �lus lors de la derni�re campagne �lectorale qui a co�ncid� avec les derni�res intemp�ries pour se greffer sur les constructions d�j� existantes � l�image de ce qui s�est pass� au niveau du lieu-dit �Bateau cass� � Bordj-El-Kiffan. �Une grande partie d�entre elles ont profit� de cette situation pour s�y installer. Elles sont loin de la capitale. Une grande partie d�entre elles est originaire de Tablat, de M�sila et M�d�a�, ajoute le wali d�Alger. Ceci dit, des interventions des pr�sidents d�APC, dont certains assument pour la premi�re fois cette responsabilit�, il ressort que les probl�mes du logement, du ch�mage, du transport, de l�assainissement, et le d�ficit en structures socio-�ducatives et sportives, sont communs � toutes les communes, exception faite de certaines d�entre elles dont le nombre se compte sur le bout des doigts. Le diagnostic a �t� �tabli notamment par les pr�sidents d�APC de Sidi-M�hamed, Dar-El-Beida, Ch�raga, Draria, Baraki, El Harrach, Bir Mourad Rais, Ouled Chebel, pour ne citer que ceux l�. Ces derniers dans un franc discours, ont lanc� un appel aux autorit�s, � leur t�te le wali d�Alger pour qu�elles interviennent �pour solutionner ces probl�mes �, ou porter �aide et assistance aux �lus locaux pour qu�ils puissent faire face aux probl�mes �l�mentaires des citoyens�. Des probl�mes que le premier magistrat de la capitale s�est engag� � prendre en charge, tout en exigeant des �lus locaux �d��tre � l��coute des citoyens, de s�organiser et de mettre de c�t� l�int�r�t partisan�. Ces mises au point faites par M. Adou Mohamed K�bir ont �t� soutenues par la mise en �vidence �de l�ambitieux programme pr�vu pour la capitale aux retomb�es positives pour la population�. A ce sujet, on cite �la construction de deux stades d�une capacit� de 40.000 places respectivement � Sidi Moussa et Draria, d�une facult� de m�decine avec toutes les commodit�s sur les hauteurs d�El Biar, de trois grands h�pitaux, d�un lyc�e international et du grand projet d�am�nagement de la baie d�Alger qui d�butera de Bordj-El-Bahri (Cap Matifou) au (Cap Cascine) Hammamet.
A. B.
youcefabder@hotmail.com

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