Actualit�s : AUGMENTATION DE LEUR SUBVENTION
L'Etat veut contr�ler les c�r�aliculteurs


Les c�r�aliculteurs seront soutenus en aval et plus en amont. Une d�cision annonc�e par le ministre de l�Agriculture et du D�veloppement rural pour contr�ler et avoir une meilleure tra�abilit� de la production c�r�ali�re.

Meriem Ouyahia � Alger (Le Soir) - Les c�r�aliculteurs auront une subvention plus importante. Une subvention qu�ils ne percevront qu�apr�s que leurs r�coltes soient collect�es. Une mesure prise par l�Etat pour �viter la vente directe aux minotiers. En effet, l�Office alg�rien interprofessionnel des c�r�ales (OAIC) soutenait les c�r�alculteurs dans l'�tape des labours, puis pour les intrants et les engrais, et par la suite, une prime de collecte leur �tait octroy�e. Dor�navant, l��quivalent de toutes ces primes sera vers� directement apr�s la collecte. �Les c�r�aliculteurs b�n�ficient de subventions pour ensuite vendre leur production directement aux minotiers ou la conduire vers d�autres itin�raires derri�re les fronti�res�, avait affirm� le ministre de l�Agriculture et du D�veloppement rural, Sa�d Barkat. Et dans ce sens, les subventions devront �tre augment�es pour les aligner sur les cours internationaux. Dans ce cadre, des discussions sont en cours entre ce d�partement et la Chambre nationale de l�agriculture. Sa�d Barkat n�a pas manqu� d��voquer la complicit� de certains producteurs de c�r�ales dans la flamb�e des prix du bl�. �Certains c�r�alculteurs, a-t- il dit, refusent parfois de vendre leur bl� durant la p�riode de r�colte � l'OAIC, alors qu�ils �taient subventionn�s. Ils ont vendu leur r�colte sur les champs � des organismes priv�s.� A propos de la production c�r�ali�re, quelque 43 millions de quintaux ont �t� r�colt�s en 2007 sur une superficie labour�e de 3,2 millions d'hectares (ha) contre une moyenne de 32 millions de quintaux r�colt�s sur une superficie de 4,5 millions d�hectars avant 2000. La r�gression de la superficie des terres labour�es tient au fait, selon le ministre, que d'importantes surfaces ont �t� fragilis�es par une c�r�aliculture plus ou moins intensive affaiblissant la rentabilit� � l'hectare. Cette situation a pouss� la tutelle, a-t-il poursuivi, � convertir les terres fragilis�es vers d'autres cultures plus rentables.
M. O.

CRISE DU LAIT
Les transformateurs de lait reprennent leurs activit�s

Le pr�sident de la F�d�ration nationale de l�industrie agroalimentaire, de l�agriculture et des p�ches de la Cipa, a appel� les chefs d�entreprise, disposant de stocks en poudre ou de moyens financiers s�curisant leur approvisionnement, de poursuivre leur activit� de production dans l�imm�diat pour la couverture de leur secteur de distribution. C�est ce qui est relev� � la lecture d�une note �manant de cet organisme et envoy�e aux membres de la fili�re lait de cette f�d�ration. Il est pr�cis� qu�� compter du mois de janvier prochain, l�Office national interprofessionnel du lait (Onil) est charg� de pourvoir � l�approvisionnement en poudre de lait. Les n�gociations entam�es depuis le 16 d�cembre dernier avec cet organisme portent sur le prix de cession de la mati�re premi�re en kilogramme, le mode de r�glement, les points d�enl�vements r�gionaux et la garantie des besoins exprim�s.
M. O.
molesoir@yahoo.fr

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