R�gions : LOGEMENT A SKIKDA
14 familles vivent le calvaire


Recas�es il y a de cela une vingtaine de jours dans des logements sociaux, au niveau de la cit� de Boulekeroua, 19 familles, ex-habitants du site pr�caire de Bouabaz (Mont Mouader), vivent dans des conditions moyen�geuses.
Le pseudo-acc�s � leurs demeures est un handicap de taille : des quantit�s de boue s�amoncelant � l�entr�e de l�immeuble annoncent d�j� la couleur, une odeur naus�abonde � la porte vous donne envie de rebrousser chemin. La cause est li�e � la d�fectuosit� de la canalisation des vides sanitaires. Pour nous convaincre, un habitant nous fait visiter l�appartement du rez-de-chauss�e, le seul d�ailleurs � cet �tage. L�immeuble est constitu� de 19 logements dont celui du rez-de-chauss�e, les 18 autres comportent 3 appartements par �tage. On d�plore l�absence d��lectricit� et de gaz. Pour s�approvisionner en �nergie �lectrique, les habitants ont eu droit � la solidarit� des voisins, les anciens habitants de la cit� Boulekeroua, �une solidarit� motiv�e par les besoins de l�A�d El Adha. Les voisins ont accept� de nous fournir de l��lectricit� par des fils qui traversent les b�timents. Une cl�mence de courte dur�e. De plus, comme chacun le sait, la toile d�araign�e qui s�est install�e entre les b�timents est contraire � la loi�, s�exprime un habitant. Les colonnes de gaz ne sont pas encore install�es, on grelotte de froid dans les logements en 2007. C�est la promiscuit� qui se charge du r�chauffement. En effet, les familles sont entass�es parfois � 10 personnes dans des F2 et F3 tr�s exigus. La famille de l�enseignant est le cas le plus illustratif. �J�ai huit enfants, cinq gar�ons et trois filles, tous en �ge de se marier, les m�les sont entass�s comme des sardines dans cette chambre qui ne r�pond nullement aux normes requises.� La rage contenue, le p�re nous parlera de son 5e fils : �Il a fra�chement convol� en justes noces. Selon les promesses formul�es lors de notre op�ration d��vacuation, il devait se voir attribuer un logement, mais en dernier lieu on a d�moli son gourbi et on l�a ramen� avec sa femme chez moi. La situation empire de plus en plus.� Pour une autre famille vivant � huit, le m�me cas a �t� d�nonc� : �Mon fils est mari� et devait nous rejoindre dans cette immeuble, mais dans un autre logement. Au dernier moment, il est venu vivre avec nous. Nous sommes dans une exigu�t� intenable. On n�a pas de place pour l�h�berger.� Les deux familles s�interrogent sur le pourquoi de ce revirement, �pourtant cinq logements sont toujours vacants au sein du m�me immeuble. Pourquoi ne pas les attribuer � nos deux enfants mari�s et ouvrant pourtant droit � ce genre d�op�ration ?�
Za�d Zoheir

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