R�gions : DIRECTION DU COMMERCE ET CERTAINS OP�RATEURS �CONOMIQUES A ANNABA
Un conflit au grand jour


Rien ne va plus entre la direction du commerce et certains op�rateurs �conomiques vers�s dans l�exportation. Le conflit qui oppose les deux protagonistes est d�sormais sur la place publique annabie et remonte � la fameuse affaire Ifri qui avait d�fray� la chronique en son temps, lorsque la direction du commerce avait d�clar� sans ambages que les produits Ifri saisis � l��poque � Annaba �taient nocifs et dangereux pour la sant� publique.
Cette th�se a �t� battue en br�che par la suite � la faveur des contres-analyses effectu�es par des laboratoires neutres � Alger, obligeant m�me le minist�re du Commerce � pr�senter des excuses aupr�s de l�entreprise Ifri par le biais d�un communique rendu public. D�autres affaires similaires mettant en cause la fiabilit� des expertises op�r�es par la direction du commerce �taient �galement r�v�l�es en 2007. Aujourd�hui, c�est une entreprise mixte alg�ro-turque, ATF, sp�cialis�e dans la transformation de l�acier et des d�chets ferreux, qui met en cause ce qu�elle qualifie d�abus de la part de la direction du commerce qui lui a interdit d�exporter ou de vendre localement ses produits sous �le pr�texte� que ATF fait l�objet d�un examen au niveau de la Cour supr�me. Le g�rant de cette entreprise, Sa�d Messalha, lors d�une rencontre avec la presse consacr�e � l�affaire, a pr�cis� que �la justice s��tait prononc�e en ma faveur et m�a autoris� � reprendre mon activit�. �C�est un agissement bureaucratique�, s�insurge- t-il. Selon lui, le directeur du commerce n�a ni le droit d�ignorer une d�cision de justice ni de se substituer � celle-ci. Le patron d�ATF, documents � l�appui, registre de commerce et �tat de rapatriement des fonds des transactions � l�ext�rieur (140 milliards de centimes), s�inscrit en faux contre les accusations port�es contre son entreprise qualifi�e de �fictive �. Cat�gorique, il affirme qu�il saisira le pr�sident de la R�publique si les exactions contre son entreprise persistent... �Pourquoi veut-on, s�interroge- t-il, �liminer ATF, qui emploie pr�s d�une centaine d�employ�s, alors que le pr�sident de la R�publique ne cesse d�appeler � l�encouragement des investissements arabes ?� Toutes les d�marches pour conna�tre la version de la direction du commerce sur cette affaire sont rest�es vaines. Une affaire � suivre.
Nabil Keba�li

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