Les habitants du b�timent, faisant partie jadis du patrimoine de l��ducation qui s�est d�sist�e au profit de ses occupants, ne savent plus � quel saint se vouer.
Depuis 2003, leur immeuble, situ� au centre-ville de A�n-Taya (w. d�Alger) est en confortement et a vu d�filer, � en croire les copropri�taires, un grand nombre d�entrepreneurs sans que les travaux aboutissent. �Le co�t de la reconstruction de deux autres immeubles neufs a �t� englouti dans ce b�timent�, estime l�un d�eux. Par ailleurs, des insuffisances importantes ont �t� constat�es notamment en mati�re de finition, par les occupants qui sont toujours h�berg�s dans des chalets. �J�ai tout refait � l�int�rieur par mes propres moyens�, nous confie B. M., retrait�. Ce dernier reconna�t tout de m�me que la consolidation de l�ossature en b�ton de l�immeuble a �t� r�ussie. Effectivement, nous avons constat�, par exemple, que le r�seau �lectrique n�offrait pas les conditions de s�curit� requises. En outre, selon ce que nous ont rapport� ces citoyens, la promesse faite aux r�sidants par l�OPGI de Dar-El-Be�da (Alger) en sa qualit� de ma�tre de l�ouvrage d�l�gu�, que la r�ception et la livraison d�finitives des appartements confort�s seront r�elles en juillet 2007, mais � ce jour l�immeuble n�est toujours pas connect� aux r�seaux �lectrique, d�eau et de gaz. Las du calvaire des chalets, certains sinistr�s ont r�occup� les logements dans l�attente d�une hypoth�tique finition des travaux. Face � ce constat, l�on se pose la question concernant les sommes faramineuses d�pens�es dans cette action, certes fort louable.
Abachi L.

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