Ayant pour vocation d�abriter les activit�s des femmes en tant qu��tablissement public construit par l�APC de Tizi N�Tleta, la Maison de jeunes de Cheurfa est en voie de cession au priv� pour en faire une activit� lucrative.
En effet, ce sont les intentions affich�es par les �lus locaux, dont la majorit� absolue est d�tenue par le FFS, en acceptant de c�der un �tage de cet �tablissement � une personne �trang�re � la r�gion qui en a formul� la demande dans le but d�en faire un centre de formation o� seront assur�s des cours de coiffure pour dames, de couture et d�informatique. Selon le premier magistrat de la commune, Souam Hocine, le projet est dans sa phase de n�gociations avec la personne concern�e, il souhaiterait avoir l�aval de tous les comit�s, sinon �le projet serait gel�, indique-t- il. Selon lui, une fois l�accord �arrach� � l�ensemble des comit�s de village, un cahier des charges sera soumis � la promotrice, dans lequel, ajoute le maire, il sera exig� un rabais de 30% � 40% des co�ts de la formation par rapport � ceux qui s�appliquent dans d�autres �tablissements du genre au profit des apprenants. Pourquoi a-ton choisi la Maison de jeunes de Cheurfa plus pr�cis�ment ? Le maire dira que �nous avons �t� sollicit�s par la promotrice du projet en mars 2006, nous lui avions pr�sent� deux structures, celle d�A�t Abdelmoum�ne et de Cheurfa, et c�est cette derri�re qui a �t� choisie pour ses commodit�s�. Si les �lus locaux pensent bien faire et que ce projet serait b�n�fique, pourquoi alors demander l�accord des comit�s de village �tant donn� que l�infrastructure est un bien de la commune ? Est-ce une mani�re pour le maire et ses collaborateurs de �mouiller� tout le monde dans ce projet, pour paraphraser un citoyen du village ? En tout cas, c�est bien le cas �tant donn� que l�on cherche � convaincre les comit�s de village du bien-fond� du projet. D�ailleurs, les quatre comit�s de village ont �t� convi�s � une r�union qui a eu lieu jeudi 28 f�vrier au si�ge de l�APC en pr�sence de la promotrice du projet. D�apr�s notre source, l�un des quatre comit�s de village, celui d�A�t Meghzelmal en l�occurrence, est le seul � ne pas dire �oui� n��tant, semble-t-il, pas convaincu ni dans le fond ni dans la forme par cette entreprise. Mais la question que d�aucuns se posent est : l�APC a-t-elle le droit de c�der un �tablissement �tatique destin� aux jeunes � un priv� pour en faire une activit� lucrative ? D�apr�s une source locale, l�Assembl�e avait d�j� d�lib�r� sur ce point lors de la pr�c�dente mandature. Reste � savoir si cette d�lib�ration a �t� approuv�e par les autorit�s comp�tentes. Si c�est le cas, pourquoi alors le maire veut-il associer les comit�s de village pour l�aboutissement de ce projet ? Rappelons que la maison de jeunes de Cheurfa a �t� inaugur�e par l�ex-wali de Tizi-Ouzou lors de sa visite dans la r�gion en 2005. Et c�est la Direction de la jeunesse et des sports (DJS) qui avait fourni, sur instruction du wali, quelques �quipements dont une table de tennis, une table de billard, une trentaine de tatamis pour la salle de sport et deux ordinateurs.
M. S. Bel

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