R�gions : 2e JOURN�E M�DICO-D�ONTOLOGIQUE A MILA
La pratique quotidienne de la chirurgie dentaire en d�bat


La section ordinale r�gionale des chirurgiens dentistes de Constantine, qui regroupe 4 wilayas (Constantine, Mila,Oum-El-Bouaghi et Jijel) a organis�, jeudi, � la Maison de la culture de Mila, la deuxi�me journ�e m�dico-d�ontologique, un �v�nement scientifique qui entre dans le cadre de la formation continue pour cette frange de praticiens de la sant�.
Dommage que la brusque d�t�rioration m�t�orologique survenue ce week-end a fait que beaucoup d�invit�s n�ont pu faire le d�placement. Inaugur�e par le wali de Mila, qui a rappel� que l�ordre a un pouvoir disciplinaire et une mission publique et que l�inscription au tableau de l�ordre est obligatoire, cette journ�e a �t� b�n�fique � plus d�un titre, puisque pas moins de 10 communications aussi importantes les unes que les autres ont �t� pr�sent�es et d�battues. Ouvrant le bal, le docteur et non moins pr�sident de l�APC de Constantine, Abdelhamid Chibane, a, dans une communication intitul�e �D�ontologie et �thique m�dicales�, retrac� le parcours historique de la cr�ation du Conseil de l�ordre en Alg�rie. Lui embo�tant le pas, le docteur Benamar consid�re, dans une intervention sous le titre �L�asepsie au cabinet dentaire�, qu�on ne st�rilise bien que ce qui est propre et que l�organisation du cabinet dentaire est d�une grande importance dans la pr�vention. Le principe est d�appliquer les r�gles d�hygi�ne les plus strictes, �tant donn� que le risque de contamination dans les trois sens : patient-traitant et vice-versa et m�me patientpatient est tr�s pr�sent. Pour le docteur Salah Hanfoug, les ordonnances doivent respecter les indications r�glementaires et qu�il ne faut jamais laisser un patient auquel on a prescrit des antibiotiques dispara�tre comme �a dans la nature, bien au contraire, il faut toujours le revoir quelques jours apr�s pour voir l��volution de son �tat, � d�faut lui changer d�antibiotiques. Le professeur Mohamed Bouarroudj, un as dans sa sp�cialit�, la gyn�co-obst�trique, mais qui continue de consid�rer le fauteuil dentaire comme une v�ritable �chaise �lectrique �, ne voit, par contre, pas d�inconv�nient, dans une communication ayant pour th�me : �Soins et affections buccodentaires et grossesse�, que des interventions stomatologiques se fassent sur des femmes enceintes, il est m�me recommand� de le faire, mise � part les extractions lors du 1er et du 3e trimestre. Ne dit-on pas que �chaque enfant co�te une dent � sa m�re�. La s�ance-d�bat a connu un ton houleux entre les repr�sentants de la Cnas et la corporation des chirurgiensdentistes, lorsque le docteur Amiar, repr�sentant r�gional de la Casnos, a accus� le Conseil de l�ordre de passivit� devant tant de d�passements et d�erreurs m�dicales appuy� par Mme Boussouf, m�decinconseil � la Cnas de Mila, qui consid�re que les chirurgiensdentistes prescrivent anarchiquement des ordonnances, car ils sont de plus en plus port�s vers les prescriptions m�dicamenteuses aux d�pens des actes chirurgicaux proprement dits, d�clarations qui n�ont �videmment pas plues � l�assistance. Ensuite ce fut au docteur Kiniouar de pr�senter �L�acc�s � l�implantologie� o� il soutient que la mise en place d�implants est un acte chirurgical qui n�cessite un bilan pr�op�ratoire. Le docteur Boulmerka dans �La r�implantation dentaire� constate que cet acte �vite l�effet inesth�tique et psychique au patient qui retrouvera � coup s�r le sourire. Les docteurs Koutchoukali, Boukabache et Maghmoul ont parl� respectivement de �La pr�paration p�riph�rique des dents ant�rieures� ; �Le fluor : prescrire ou s�abstenir ?� ; �Gestion des risques au cabinet dentaire�.
A. M�ha�moud

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