Sports : M�MENTO
Malek n'aime plus la presse


Le diagnostic fait du football national est loin d��tre exact, parfait. Le sport-roi en Alg�rie n�est pas seulement malade car toutes les maladies ont un ou plusieurs rem�des. Il est tout simplement en �tat de d�composition avanc�. Et chaque week-end qui passe apporte son lot de mauvaises nouvelles. Sur les terrains et en dehors. Derri�re les murs des stades, ceux des r�dactions et encore plus, ceux des structures de gestion de la discipline (clubs, ligues et f�d�ration).
Faut-il rab�cher les d�tails souvent cyniques d�un monde min� par les dissensions et les guerres de clans. Au sein des associations sportives et, pis, au niveau des sph�res dirigeantes �lues. La Ligue nationale de football en est une plate-forme exemplaire de cet �tat de d�composition dont est victime le football alg�rien. Voil� une instance cens�e apporter un plus, comme cette mission de soulager la f�d�ration de ce fardeau qu�est devenue la programmation des matches et la d�signation des terrains et des arbitres, qui trouve le moyen de s�attirer la foudre de tous les acteurs qui font le football en Alg�rie. Son pr�sident, Ali Malek pour ne pas le nommer, est la �principale cible� des accusateurs. Ancien arbitre de son v�cu de sportif, cadre d�une banque respect�e et respectable, M. Malek semble subir la pression que les sportifs vivent � longueur de saison et durant le plus clair de leur carri�re sur les terrains. Hier, le patron de la structure du sport-roi agonisant invit� au forum de nos confr�res Echibek a franchi un nouveau pas vers la� d�mence. Il a r�agi de mani�re pour le moins incivile � la remarque du journaliste du Soir d�Alg�rie qui lui a fait rappeler son �n�gativisme� concernant sa r�ponse donn�e � une question d�un confr�re portant sur les conditions de travail de la presse dans les stades. A cette interrogation, M. Malek, qui semble oublier d�o� il vient et comment il a gravi les �chelons, a r�pondu que le fait de r�server un endroit sp�cifique aux journalistes au niveau des enceintes sportives risque de faire d�eux la cible privil�gi�e des supporters. Une r�ponse qui a fait rire les pr�sents au forum, sous cape pour certains. Car � bien r�fl�chir, une telle menace suppose que le football alg�rien est entr� en guerre fratricide dans laquelle personne n�est �pargn�. M. Malek semble ignorer que si violence, injustifiable d�o� qu�elle �mane, il y a c�est principalement � cause du manque d�autorit� de la part de tous les intervenants sur la raison d��tre du football, en premier la ligue qu�il dirige depuis juin 2006 suite � une �lection marqu�e par l�absence de quorum et les �r�serves personnifi�es� de la tutelle. Deux ans plus tard, Malek pense du mal d�une presse, Le Soir d�Alg�rie en particulier, dont la responsabilit� se limite � reprendre, souvent aveuglement, les promesses des uns et des autres. Les fautes d�arbitrage, les suspensions et les d�localisations abusives, les calendriers faits sur pi�ce et bien d�autres �malformations � qui agitent les amoureux du football ne sont pas une innovation de journalistes.
M. B.

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