Pr�paratifs de la rentr�e scolaire et universitaire 2008/2009, l�habitat, le projet de la RN24 et les locaux commerciaux pour les jeunes ont �t� les th�mes de la sortie sur le terrain du wali de Boumerd�s, Ali Bedrici.
A l�instar des autres r�gions du pays, Boumerd�s s�attend, selon ce qui nous a �t� dit, d�s la rentr�e prochaine, � un rush exceptionnel de coll�giens. Pour contenir cette ru�e, la wilaya sera donc oblig�e de r�quisitionner des classes dans les lyc�es ou les �coles primaires pour le droit � une place p�dagogique � chaque �l�ve. C�est ce que nous a fait savoir le wali � son arriv�e dans la commune de Corso o� il a inspect� le chantier d�un lyc�e de 1 300 places et 300 lits d�internat. Le second lyc�e de 1 000 places est en construction � l�ouest de la ville de Boudouaou. Toujours dans le domaine de l��ducation, Mme Chelah, directrice du logement et des �quipements publics (DLEP), nous a d�clar� qu�une enveloppe de 25 milliards de centimes a �t� d�gag�e cette ann�e pour l�am�nagement et la r�habilitation des �tablissements scolaires de la wilaya. Par ailleurs 4 CEM et des classes seront livr�s � l��ducation avant la prochaine rentr�e scolaire. Si le secteur de l��ducation est soumis � rude �preuve pour satisfaire tout le monde, ce ne sera pas le cas de celui de l�universitaire. Effectivement, au plan des infrastructures, l�universit� de Boumerd�s entame une p�riode de stabilit�. Pour la prochaine rentr�e, les services de Mme Kesri, rectrice de l�universit� M�hamed-Bouguerra , r�ceptionneront 2 000 places p�dagogiques, un auditorium et un restaurant central de 800 places pour la facult� des sciences humaines de Boudouaou et une cit� de 2 000 lits � Zemmouri. De plus 4 000 autres places p�dagogiques sont pr�vues � Boumerd�s. Ce qui fait dire � Mme Kesri, qu�� l�avenir, l�institution qu�elle dirige tablera sur le volet qualitatif de cette universit�. Au chapitre des routes, l�important projet de la d�viation de la RN24 qui contournera, une fois la construction termin�e, les villes de Corso et Boumerd�s a �t� l��tape consacr�e aux TP. Un premier tron�on sera livr� dans deux mois, c�est l�engagement pris par les entreprises r�alisatrices. Il permettra de d�sengorger dans l�imm�diat les entr�es ouest des villes de Corso et Boumerd�s. Ce nouveau itin�raire commence au niveau de Boudouaou-El- Bahri pour aboutir � la sortie est de la ville de Corso. Pour la partie qui contournera la ville de Boumerd�s, la wilaya a demand� son inscription. Une enveloppe de 3,4 milliards de dinars est n�cessaire � l��tude et la r�alisation. A cette occasion, le wali a rappel� ses directives au directeur des travaux publics de Boumerd�s, M. Khenaka, concernant la prise en charge de l��tude et de la r�alisation d�une jonction, au niveau de Berrahmoune, entre la RN24 et la future rocade Boudouaou Zeralda. �Votre ministre m�a donn� son accord � cet effet�, a dit le wali au DTP. Le logement, particuli�rement celui destin� � la prise en charge des derni�res familles sinistr�es encore h�berg�es dans les chalets en pr�fabriqu�, a �t� au menu de cette vir�e du chef de l�ex�cutif de la wilaya. Au niveau du chantier de 252 logements, dont une entreprise chinoise est le constructeur, dans la commune de Th�nia, le wali a instruit les autorit�s locales d�affecter le premier quota aux familles sinistr�es. Pr�cis�ment Le Soir d�Alg�rie a demand� au wali un compl�ment d�informations sur ce dossier du programme de 8 000 logements relatifs � la prise en charge des familles sinistr�es. �6 300 habitations ont �t� attribu�es aux familles. Il nous reste 1 700 unit�s. Nous garderons donc 700 logements pour la prise en charge des derni�res familles sinistr�es et des familles nombreuses. En revanche, le solde, c'est-�-dire 1 000 logements, sera vers� au programme social. Globalement, nous avons r�gl� � 95% le probl�me du recasement des familles sinistr�es�, dit-il. Et d�ajouter : �C�est vrai qu�au d�part, nous avions pr�f�r� g�rer le dossier du s�isme assez lentement pour la simple raison que nous voulions absolument �chapper � des erreurs et le temps nous a donn� raison. Nous avions en effet �vit� de brusquer les gens qui �taient d�j� traumatis�s par les faits de la nature.� Cette derni�re allusion concerne les squatteurs de chalets qui ont b�n�fici� de relogement et qui refusent de quitter les habitations en pr�fabriqu�. Les autorit�s communales ont �t� effectivement somm�es d�actionner la justice contre les squatteurs av�r�s. Le dernier volet de la visite du wali avait trait � l�op�ration des 100 locaux pour chaque commune. Cette action a �t� entam�e dans les communes de Kherrouba et de Si-Mustapha par les affectations des premiers locaux aux demandeurs qui ont des projets agr��s par l�Ansej et l�Angem.
Abachi L.

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