R�gions : SP�CIAL 1er MAI

MILA
La marche des facteurs, une tradition bien ancr�e !
Comme il est de coutume, et c�est m�me devenu une tradition bien ancr�e et un �v�nement tr�s attendu, les travailleurs d�Alg�rie Poste ont c�l�br� le 1er Mai dans une ambiance conviviale et bon enfant, en organisant la fameuse marche des facteurs qui a mis aux prises 58 concurrents venus des quarte coins de la wilaya, divis�s en deux cat�gories, les v�t�rans avec 34 participants et les seniors avec 24.

Cette marche, ponctu�e par la remise de cadeaux aux trois premiers de chaque cat�gorie, qui sont ainsi qualifi�s � la finale nationale qui aura lieu le 5 juillet � Alger, a donn� les r�sultats suivants dans l�ordre : v�t�rans : Bengueriche Abdeslam, Ahmed Yahia Samir et Boutera� Mansour, seniors : Brika Lamtayache, Boudra� Amar et Bey Abdelhak. Ainsi, une sympathique r�ception a �t� organis�e � laquelle ont pris part tous les responsables locaux du secteur des PTIC, Alg�rie Poste et Alg�rie T�l�com. Prenant la parole, Fergani Brahim, coordinateur de l�UPW Mila, Bouhouf Hocine, DW PTIC Mila, et Kara Mostefa Abdellatif, directeur de l�unit� op�rationnelle des t�l�com (UOT) de Mila, ont longuement fait l��loge du personnel du secteur pour son engagement et son abn�gation dans la perp�tuation des bonnes traditions et des valeurs qui ont de tout temps fait la force et attir� le respect et la sympathie au secteur. Insistant sur la mobilisation et la solidarit� entre les travailleurs de toute la grande famille des PTIC (poste et technologies de l�information et de la communication), Kara Mostefa Abdellatif a, en tant que f�d�ral des travailleurs du secteur, exhort� les pr�sents � faire preuve de bon sens, de responsabilit� et d�engagement continu pour la d�fense des int�r�ts du secteur et, par cons�quent, la pr�servation de cet outil de travail dans une conjoncture o� la concurrence est devenue f�roce et o� il n�y a de place qu�aux plus forts. �Je tire la sonnette d�alarme pour vous signifier que la situation dans notre secteur n�est pas reluisante, que chacun de nous assume pleinement ses responsabilit�s pour ne pas conna�tre le sort qu�ont connu beaucoup de nos entreprises nationales, et la mobilisation � tous les niveaux est plus que jamais exig�e�, dira-t-il.
A. M�ha�moud

BORDJ-BOU-ARR�RIDJ
Une large participation des travailleurs

L�UGTA �tait, comme de coutume, fid�le � sa propre mission syndicale, � laquelle elle continue � croire dur comme fer, en organisant le rendez-vous du 1er Mai, F�te internationale des travailleurs.
En l�absence de son secr�taire g�n�ral local, qui s�est s��clips� pour la premi�re fois dans un tel �v�nement pour �tre aux c�t�s de Sidi- Sa�d � Constantine, sur invitation de ce dernier, nous communique-t-on, d�autres endurcis de l�union locale ont pris le relais pour c�l�brer le festival aupr�s des autorit�s locales, de quelques repr�sentants de partis politiques et des mouvements associatifs de la soci�t� civile. Au menu, un itin�raire classique qui commence depuis le si�ge du syndicat, le cimeti�re des Martyrs avant d�arriver au nouveau si�ge de la wilaya pour assister � la course des facteurs. En l�occasion, quelques travailleurs appartenant � divers secteurs d�activit� professionnelles, ainsi qu�une minorit� de retrait�s ont �t� honor�s par des cadeaux symboliques, histoire de t�moigner un geste de reconnaissance � l��gard des petits fragments qui reconstituent le portrait du vrai travailleur.
Sa�d�ne Ammara

1er Mai, f�te du ch�mage et de la mal-vie
Peut-on parler de f�te du travail en 2008, quand plusieurs milliers de personnes sont sans emploi ? Les syndicats devraient faire profil bas en ce 1er Mai par pudeur envers tous ceux qui sont sans travail. Si la pr�carit� de l�emploi n�est pas r�cente, elle rev�t aujourd�hui de nouvelles formes plus pernicieuses les unes que les autres sur la mani�re dont est appr�hend� le ch�mage par le gouvernement de Belkhadem. Mettre le maximum de personnes sur le dos de la Direction de l�action sociale � moindre frais, �a arrange les statistiques et le portefeuille des entreprises qui ont b�n�fici� d�importantes lignes de cr�dit � l�investissement en vue de cr�er des emplois. Aujourd�hui � Bordj Bou-Arr�ridj, les jeunes voient rouge. Les chefs d�entreprise emploient souvent les membres de leur famille, les amis ou sur des crit�res subjectifs tel le copinage. Un employ� dans une entreprise priv�e per�oit un salaire mensuel de 10 000 DA, souvent au noir, m�me s�il est dipl�m� et qui ne demande pas mieux que de travailler, m�me � temps partiel, pour 4000 DA. S�il n�est pas content, il y a du monde qui attend. Tant de paradoxes, tant de souffrances des jeunes et de frustrations ! Mais en fait, pour quelle politique d�emploi ? Le fait le plus marquant de ces derni�res ann�es est sans aucun doute l�apparition des dipl�m�s ch�meurs fra�chement d�barqu�s du syst�me �ducatif. Tous les ans, le contingent des demandeurs d�emploi s��largit. Un autre ph�nom�ne a fait aussi son apparition dans la recherche de l�emploi. Le ch�mage frictionnel, dont l�ampleur s�explique par l�inadaptation de l�offre du syst�me scolaire aux besoins du march�. Quel paradoxe, alors que l�analphab�tisme est encore �lev� dans tous les secteurs d�activit� !
Layachi Salah Eddine

B�JA�A
Les facteurs ont march�

Une ambiance particuli�rement festive a r�gn� tout au long de la matin�e de jeudi dernier dans les ruelles de la coquette ville de B�ja�a, � l�occasion des c�r�monies de la F�te des travailleurs.
Plusieurs d�fil�s ont �t� organis�s entre autres la traditionnelle marche des postiers que les B�jaouis n�oublieront pas de sit�t. Les hommes d�Alg�rie Poste n�ont m�nag� aucun effort pour la r�ussite de cette comm�moration qui a �t� exceptionnelle pour les riverains. Quelque trois cents professionnels de la poste entre facteurs, agents, responsables et retrait�s, se sont donn�s rendez- vous au si�ge de leur institution pour f�ter l��v�nement. La marche des facteurs a regroup� quelque 73 hommes, r�partis dans la wilaya de B�ja�a, tous �ges confondus dont l�unique jeune �facteur� (Yasmine Ouatmane 25 ans), qui ont pris part � ce challenge long de 5 km. Tous ont termin� leur parcours du jour sous les applaudissements nourris des badauds. La victoire est certes revenue au doyen, Idriss Bencherif, facteur � la poste de B�ja�a. Mais la nouvelle recrue n�en d�mords pas : �Je suis tr�s heureuse et �mue de me retrouver au milieu de mes coll�gues de travail pour un d�fi et repr�senter la gente f�minine dans ce challenge, soi-disant fait uniquement pour les hommes. J�aurai pu gagner, n��tait la triche de certains facteurs qui se sont mis carr�ment � courir au lieu de respecter les r�gles de la marche� nous lancera la jeune posti�re sur un air joyeux � l�issue de la course. Pour rappel, Alg�rie Poste compte 116 bureaux de poste et 104 facteurs au niveau de la wilaya de B�ja�a. Trente-cinq retrait�s de la poste ont �t� r�compens�s par des cadeaux et titres honorifiques lors de cette journ�e pour leurs sacrifices durant leur m�tier. �C�est incontestablement une journ�e pleine d��motion pour nous tous, esp�rons qu�on fera mieux � l�avenir�, nous dira le sympathique coordinateur d�Alg�rie Poste de B�ja�a, Noureddine Merouani, lors de la remise des prix aux participants de cette manifestation.
Kamel Gaci

SKIKDA
Les retrait�s honor�s

La F�te internationale des travailleurs n�est pas pass�e inaper�ue � Skikda. Pour preuve, deux institutions ont organis� des r�ceptions en l�honneur des retrait�s.
La premi�re, la justice, a, par le biais du comit� national des �uvres sociales, honor� six retrait�s en leur attribuant des sommes symboliques et des cadeaux. Deux commis-greffiers, deux divisionnaires en chef et deux femmes de m�nage ont �t� concern�s par cette reconnaissance, qui s�est d�roul�e au Palais de justice, en pr�sence du procureur g�n�ral adjoint, de magistrats et de repr�sentants du minist�re public. Outre cela, un tirage au sort a permis � un retrait� de b�n�ficier d�une omra. La seconde, Alg�rie Poste, a organis� une r�ception � l�h�tel de ville de Skikda, au cours de laquelle 32 employ�s ont �t� destinataires de prix et de cadeaux. Vingt-six ont �t� choisis parmi les retrait�s du secteur, les six autres sont des laur�ats d�une �preuve sportive, la marche, dont le d�part fut le si�ge de la poste et le terminus, l�h�tel de ville, en passant par les arcades et la place des Martyrs.
Za�d Zoheir

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