Actualit�s : EN ATTENDANT UN D�P�T DE PLAINTE OFFICIEL DU CONSULAT G�N�RAL DE FRANCE
Le parquet de Blida lib�re les trois pr�sum�s auteurs de trafic de visas


Le parquet de Blida a mis, hier, en libert� provisoire, les trois pr�sum�s auteurs de trafic de visas au profit de femmes qui auraient �t� mari�es � des avocats du barreau de Blida en falsifiant les documents y aff�rents.
Il s�agit en effet, d�un ancien agent du barreau de Blida qui a �t� licenci� en 2005, de l�actuel secr�taire du barreau d�Alger et d�un agent de l�APC de Blida. Le motif de renvoi � une autre date de l�instruction de cette affaire est li�, apprend-on, � l�absence des documents en cause, � savoir les dossiers de demandes de visa des avocats de Blida et que le consulat g�n�ral de France ne les aurait pas encore remis � la justice. Il y a lieu de rappeler que cette affaire a �clat� lorsque les services consulaires ont constat� que le dossier de demande de visa d�un des avocats du barreau de Blida, c�libataire de surcro�t, �tait entach� d�irr�gularit�s du fait que le nom de sa �fausse �pouse�, n��tait pas celui qui figurait dans le dossier de sa premi�re demande de visa. Autrement dit, les faussaires ont mari� deux fois l�homme � la robe noire. R�agissant � cette anomalie, le consultat de France avait pris la d�cision d�interdire le visa � tous les avocats de Blida figurant dans la liste en question. S��tant sentis l�s�s, les avocats victimes de cette machination ont d�pos� plainte contre X. L�enqu�te diligent�e par la police judiciaire de la S�ret� de wilaya de Blida fera ressortir que c�est l�ex-agent du barreau de Blida qui serait la t�te pensante de ces man�uvres pour qui des avocats remettaient leurs passeports en raison de ses relations qu�il a tiss�es lorsqu�il agissait en tant qu�agent l�gal du barreau de Blida. Pour Me Yahia Boua�ma, b�tonnier de Blida, �d�s que je prendrai officiellement connaissance du listing des avocats ayant fait l�objet de cette machination, des mesures conservatoires seront prises contre eux car ils ne devaient en aucun cas remettre, sans passer par le barreau de Blida, leurs passeports � un individu qu�ils savent qu�il avait �t� licenci� il y a plus de trois ans�. Il importe de souligner que Me Boua�ma a d�mis de ses fonctions le secr�taire du b�tonnat de Blida qui n�est autre que le p�re de l�ex-agent de cette institution.
M. B.

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