Actualit�s : AHMED OUYAHIA A PROPOS DE LA R�VISION DE LA CONSTITUTION :
"Les voix de la surench�re se sont �teintes"


�Chacun a le droit de donner la lecture politique qu�il veut des �v�nements de Berriane et de Chlef. Mais du point de vue de notre parti, nous restons pragmatiques et disons que ce qui s�est pass� est le r�sultat d�un marasme social, qui va de l�est � l�ouest du pays et qu�aucun ne peut ignorer. Il y a une d�tresse sociale dont les racines remontent aux quinze ann�es de violence terroriste v�cues par tous les Alg�riens.� Il s�agit l� de la lecture politique d�Ahmed Ouyahia sur les violences qui ont secou� derni�rement Berriane, dans la wilaya de Gharda�a.
Rosa Mansouri - Alger - (Le Soir)- Le secr�taire g�n�ral du Rassemblement national d�mocratique (RND) s�est exprim� jeudi dernier sur les �v�nements de Berriane et de Chlef, en marge des travaux de la troisi�me r�union de la Commission nationale charg�e de la pr�paration du troisi�me congr�s du parti. Apr�s le RCD qui a montr� du doigt les services s�curitaires et l�administration locale, les accusant d�avoir � provoqu� le pourrissement et encourag� le tribalisme entre les Mozabites et la communaut� arabe�, le patron du RND vient ajouter, par ces d�clarations, d�autres arguments, connus de tous sur les v�ritables raisons de la r�volte. Mais M. Ouyahia ne dit pas tout, puisqu�il ne met pas tout � fait l�accent sur la mis�re et la pauvret� des populations mais croit en l�apparition du ph�nom�ne de banditisme v�hicul� par des personnes recourant aux moyens faciles pour gagner leur vie. �Certaines personnes ne trouvent pas mieux pour s�enrichir, que de saccager des banques et des bureaux de poste. Ce sont eux qui cr�ent la violence et traumatisent les populations. C�est ce qui est arriv� � Chlef�, dit-il. �Je ne crois pas que ces gens ont des probl�mes de logement suite au s�isme de 1980 ou autres�, fait-il remarquer �galement. Ouyahia croit dur comme fer que les probl�mes sociaux existent depuis des lustres mais n�ont pas souvent v�hicul� des violences�. Sur la question du tribalisme, Ahmed Ouyahia ne veut m�me pas donner plus de proportions � un probl�me qui n�a pas lieu d��tre. �Les Mozabites et les Arabes vivent ensembles depuis des si�cles et ce n�est pas aujourd�hui que les uns chasseront les autres�, pr�cise le patron du RND, qui a bien voulu se livrer au jeu des questionsr�ponses avec les journalistes. Des questions qui lui ont permis de s�exprimer sur la r�vision de la Constitution, qui constitue aujourd�hui l�essentiel du d�bat politique et qui suscite des interrogations sur les intentions du pr�sident de la R�publique sur la question d�un troisi�me mandat. �On a remarqu� l�extinction de toutes les voix qui faisaient de la surench�re avec la r�vision de la Constitution. Au RND, nous gardons les m�mes positions et notre conviction est que cette question rel�ve des pr�rogatives du pr�sident de la R�publique.� Ahmed Ouyahia cible, de toute �vidence, par cette d�claration, le FLN d�Abdelaziz Belkhadem qui a fait beaucoup de surench�re sur la r�vision de la Constitution et qui a m�me pr�sent� un projet dans ce sens au pr�sident Bouteflika. �Le capitaine d��quipe n�est pas le meilleur joueur. Je ne suis ni capitaine ni meilleur joueur�, dit-il sur un ton cynique, et pour r�it�rer une fois de plus le soutien du RND � toutes les d�cisions �manant du pr�sident de la R�publique.
R. M.

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