R�gions : MASCARA
Vir�e dans les salles d'examen du centre de d�tention


C�est une premi�re � Mascara, la presse a �t� convi�e � se rendre dans les salles d�examen du centre de d�tention pour les d�tenus ayant suivi des cours par correspondance.

Ceux-ci se sont d�roul�s les 20 et 21 mai. Nous arrivons aux portes du centre de r��ducation o� nous sommes attendus. Apr�s les formalit�s d�usage, le sous-directeur, M. Mokhtari, nous re�oit dans son bureau. Au passage, les gardiens qui n�ont pas l�habitude de voir ce genre de visiteurs nous saluent. Ces examens devraient sanctionner la scolarit� par correspondance pour plusieurs niveaux, de la premi�re ann�e moyenne � la troisi�me ann�e secondaire, et ce, pour tous les d�tenus sans exception. Ils sont 80 � composer dont 2 femmes. Nous effectuions une vir�e dans les quatre salles o� ont eu lieu les �preuves. Les candidats portent des blouses blanches et nous sommes impressionn� par leur jeune �ge. L�exigu�t� des salles est manifeste. D�ailleurs, m�me la biblioth�que a �t� am�nag�e pour la circonstance. Un gardien nous approche et fait �tat du bon d�roulement des �preuves. La presse aura fait l��v�nement. La responsable de la r�insertion qui semble s�investir dans sa t�che nous entretiendra de ce qui est prodigu� en termes de formation pour les pensionnaires des lieux. Elle nous apprend que la biblioth�que compte 1 700 ouvrages. C�t� formation, 8 � 9 sections ont  �t� ouvertes et les enseignants du CFPA l�assurent sur les lieux. Ceci va de l�informatique au b�timent en passant par la couture, l��lectricit�, la coiffure et la cuisine. Ce sont des promotions qui sortent tous les cinq mois. Bient�t auront �galement lieu les examens pour l�acc�s � la premi�re ann�e � l�UFC. Concernant les examens de fin d�ann�e, 68 candidats au BEM et 17 au bac, ils se d�rouleront � la cour de Mascara qui est un centre de d�roulement des �preuves. Il convient de signaler que pour le BEM, ceux de la cour de Tiaret viendront composer ici. Cette journ�e aura �t� une premi�re porte entrouverte sur le centre de r��ducation de Mascara.
M. Meddeber

Comm�moration du 125e anniversaire de la mort de l'�mir Abdelkader � Aouf
Le 23 mai 1883 s��teignait celui qui naquit � El Guelma et se verra d�s son jeune �ge confi�e par son p�re Mahieddine, la responsabilit� de mener la r�sistance contre l�occupant fran�ais. La comm�moration et le recueillement auront d�abord lieu au pied de Sejrart El Derdara, � Ghriss ou lieu de la premi�re mouba�ya de l��mir Abdelkader. C�est la qu�a eu lieu le premier acte d�all�geance des tribus de la r�gion. C�est un pan de l�histoire de la r�sistance alg�rienne, un symbole, l� o� avait commenc� le parcours de celui qui sera le fondateur de l�Etat alg�rien, un combattant et un homme de savoir. Sa r�putation et sa personnalit� d�passeront les fronti�res et inspireront le respect m�me des adversaires qu�il avait combattus. Il deviendra un homme universel comme l�attestent les t�moignages faits � travers le monde. Ce grand homme fut aussi un humaniste, et c�est gr�ce � lui de nombreux chr�tiens seront lors de son s�jour en Syrie �pargn�s des massacres. Il aura droit � une grande reconnaissance. Les jeunes Am�ricains nous surprendront par leur d�sir d�en savoir davantage sur la personnalit� de l��mir Abdelkader, c��tait dans les ann�es 1980. Lors de cette journ�e comm�morative, nous nous rendrons � Ouza�lal, dans la commune de Aouf, o� les habitants qui ont d�sert� les lieux ont du mal � revenir. L� aussi, nous revisiterons l�histoire � travers celui qui fut d�sign� kadhi parmi tant d�autres par l��mir Abdelkader en ce mois de ramadan de 1832. Ici si�geait ce m�me kadhi, en l�occurrence Hanifi Hamadouche, qui statuait sur les affaires religieuses p�nales ou sur les litiges fonciers. A Ouja�lal, �tait pr�sent l�un des descendants du kadhi de l��mir Abdelkader et ce n�est que r�cemment que fut mis � jour ce document de d�signation de Hamadouche Hanifi, comme kadhi.
M. M.

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