R�gions : BOUMERD�S
L'APW planche sur la saison estivale 2008


L�Assembl�e populaire de la wilaya de Boumerd�s a programm�, pour le 25 de ce mois, une session extraordinaire et a inscrit deux points � l�ordre du jour. Il s�agit de l��tude et de l�approbation de deux PDAU (Ammal et Tidjelabine) et de la saison estivale (ou saison touristique).
En d�pit du retard mis pour installer le nouveau wali, le pr�sident Si-Youcef Mokhtar tient � cette r�union. Ce qui l�int�resse au plus haut point est le tourisme. �Tenir cette r�union signifie notre soutien au secteur du tourisme qui repr�sente, avec l�agriculture, l�avenir �conomique de notre r�gion�, nous dit-il. Par ailleurs, le pr�sident de l�APW a constat� que d�s l�installation de la commission charg�e de ce dossier, qui a �t� suivie de plusieurs sorties des �lus sur le terrain, les autorit�s locales se sont int�ress�es davantage � la prise en charge des pr�paratifs de cette saison. Ainsi, les responsables dans divers services se sont mieux mobilis�s pour assurer les commodit�s dans les plages, notamment la propret� des lieux, les acc�s vers la mer, l��laboration d�un plan de transport vers les rivages et la disponibilit� des infrastructures s�curitaires. �Nous n�avons pas la pr�tention de prendre de grandes d�cisions mais notre politique vise � impliquer tout le monde pour rendre � nos plages leur caract�re convivial en vue d�encourager les estivants � venir nombreux mais surtout � revenir�, dira M. Si- Youcef. Pour lui, cet engouement populaire renouvel� incitera in�vitablement les professionnels � investir. Questionn� justement sur les personnes qui empoisonnent la vie aux estivants, notamment celles � qui les communes donnent des autorisations pour louer des �quipements (parasols, tentes, chaises,�) et qui finissent par accaparer ill�galement toutes les plages de la wilaya ainsi que ces individus louches qui rackettent les automobilistes, Si-Youcef nous a affirm� que les P/APC des communes c�ti�res ont �t� sensibilis�s pour �viter de donner des autorisations de complaisance. Effectivement, les communes ont un r�le essentiel � jouer dans cette action qui consiste � rendre les plages et les villes c�ti�res de la wilaya agr�ables. A ce sujet, il serait peut-�tre utile de recommander, par le biais d�une d�lib�ration, aux services de s�curit� plus de rigueur pour �viter aux familles des d�sagr�ments, voire des agressions sur les rivages de la wilaya de Boumerd�s. Concernant l�implantation anarchique de camps de vacances, la Direction de la jeunesse et des sports sera interpell�e, selon le pr�sident, pour un contr�le strict sur ces lieux de vill�giatures ainsi que les centres de vacances, notamment ceux qu�installe pr�cipitamment le minist�re de la Solidarit� nationale pour les enfants n�cessiteux et o� les conditions de s�jour ne sont pas toujours des plus ad�quates pour cette frange fragile. L�APW demande �galement au directeur de la culture d��laborer un programme d�activit�s culturelles. Bref, l�APW veut par cette r�union sensibiliser les intervenants dans le secteur du tourisme et mettre les institutions locales devant leurs responsabilit�s en vue d�offrir aux vacanciers de meilleurs services pour la bonne r�ussite de cette saison. Le P/APW Si-Youcef et les �lus d�voilent par cette d�marche des ambitions de d�veloppement dans le secteur du tourisme dans la wilaya de Boumerd�s qui a d�immenses potentialit�s laiss�es, pour des raisons diverses, en jach�re. Les sp�cialistes estiment en effet, que c�est l��quivalent de deux puits de p�trole qui ne sont pas exploit�s dans la wilaya de l�ex- Rocher noir. Par ailleurs, ils ont probablement pris conscience que les pouvoirs publics au niveau central, mises � part des sorties m�diatiques r�guli�res, n�ont pas de v�ritable politique � proposer dans ce secteur. D�s lors, ils estiment peut-�tre qu�il est temps de lancer une synergie locale dans ce cr�neau, grand cr�ateur de richesses et d�emploi. Des endroits l�gendaires et des traditions touristiques sont n�es, rappelons-le, sous d�autres cieux � partir uniquement de la volont� et de la participation de tous.
Abachi L.

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