Sports : PARLONS-EN
Le ridicule ne tue point


La Ligue nationale de football a tenu � marquer la fin du championnat � sa mani�re et par un autre coup d��clat. Le match ESS-OMR s�est jou� hier en l�absence du public. Ce dernier fut sanctionn� � la suite des incidents qui ont �clat� � la fin de la rencontre de mise � jour entre l�ESS et le MCS (0-1), disput�e le jeudi 15 mai, au stade du 8-Mai 1945 de S�tif. La d�cision n�a �t� notifi�e au club ententiste que la veille du match face aux Olympiens, soit samedi en d�but de soir�e, c�est-�-dire exactement apr�s le d�roulement dudit match.
Une sanction qui intervient quarante-huit heures apr�s le sacre arabe de l�Aigle noir salu� par tout un peuple, y compris donc les membres de la commission de discipline de la Ligue nationale. Que faut-il en d�duire ? La JSK a bien f�t�, � l�occasion de son match face au NAHD, son quatorzi�me sacre � huis clos, sentence prononc�e � des faits qui s��taient produits lors du match JSK-ASO, jou� le 31 mars, et rendue publique trois jours plus tard. Les �v�nements de Tizi-Ouzou �taient-ils plus graves que ceux ayant pr�valu � S�tif ? La LNF qui n�a rien signal�, attendait-elle un compl�ment d�information pour pouvoir prendre sa d�cision ou voulait-elle �viter de g�cher la f�te annonc�e du club de Abdelhakim Serrar en Coupe arabe ? Quelle que soit la cause qui a motiv� ce long retard dans le traitement d�un tel dossier, la CD de la LNF s�est offert un nouveau bonnet d��ne et se doit par cons�quent d��tre dissoute pour manque de clart� et insuffisance juridique. Ceux qui auront fait, hier, le d�placement inutilement au stade du 8-Mai 1945 devraient l�gitimement r�clamer des dommages m�me sans int�r�ts.
M. B.

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