Culture : APR�S LA CL�TURE DES JOURN�ES DU HAWZI
El-Ghafour se recueille sur la tombe de Sidi Ahmed El-Kebir


Au lendemain de sa prestation programm�e en cl�ture des journ�es du hawzi qui ont eu lieu du 19 au 27 juin � Blida, le chanteur Mohamed Ghafour est all� se recueillir, sur invitation de l�association des notables de la ville des Roses, sur la tombe de Sidi Ahmed El- Kebir El- Andaloussi, saint tut�laire et fondateur de la ville de Blida en 1519.
Apr�s avoir bu l�eau de source qui coule � l�entr�e du mausol�e de Sidi El-Kebir dont il appr�ciera le go�t et la fra�cheur, l�enfant terrible de Nadroma a pri� devant la s�pulture du saint homme pour lequel un de ses descendants, El- Aroussi, lui avait donn� un aper�u succinct de la biographie de son a�eul. Emerveill� par le site qu�il assimile, � quelque chose pr�s, � celui de Lella Setti de Tlemcen, El- Hadj Mohamed Ghafour dira que les grands hommes ont toujours �lu domicile � proximit� des berges des oueds car les villes travers�es par les rivi�res engendrent des savants et des artistes. A l�intention de ses h�tes, Ghafour expliquera l�origine du nom de sa ville natale, Nedroma. �C�est le sultan Abdelmoumen Benali, de passage dans la r�gion, qui a dit � ses soldats de fonder la cit� l� o� vous trouverez de l�eau. Et quand il en a trouv�, le sultan dira : � Endh�rou ma� (regardez l�eau).� Et depuis la cit� fut baptis�e Nadroma par contraction des deux mots arabes Endh�rou et ma�, soutiendra El-HadjMohamed Ghafour. Mais avant de visiter Sidi El- Kebir, ce dernier a �t� voir le domicile de son ami, le regrett� chanteur El-Hadj Mahfoud Mahieddine qu�il avait connu, dira-t-il, au d�but des ann�es 1950. Il en garde de tr�s bons souvenirs, ajoutera-t- il, notamment sa pi�t�. �Hadj El-Mahfoud pratiquait l�art musical dans la d�votion la plus totale tout en faisant appr�cier le genre aroubi qu�il interpr�tait excellemment�, dira El-Ghafour. Toutefois, il ne partagera pas leur avis quant � l�hommage � titre posthume qui sera organis� prochainement � l�endroit de Hadj Mahfoud car, soutiendra-t-il, apr�s sa mort, l�artiste n�en tire aucun profit. A ce propos, El-Hadj Mohamed Ghafour citera un dicton alg�rien qui dit : � Lemma el meyet eymout, yetoualou redj�lih� (quand l�homme n�est plus de ce monde, ses jambes s��tirent), pour dire que l�homme n�a de valeur qu�apr�s sa mort.
M. Belarbi

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