La bataille continue � Madrid. Les pays de l�Opep ne se laissent pas impressionner et quelques-unes de leurs r�pliques valent le coup d��il. Le secr�taire g�n�ral de cette organisation rappelle dans un texte publi� dans un journal espagnol qu��avec le boycottage de la Libye et de l'Iran et le probl�me cr�� en Irak, il y a cinq � six millions de barils par jour qui manquent sur le march�.
ien envoy�. Ces pays dominateurs, qui mettent la plan�te � feu et � sang, menacent tous azimuts, cr�ent des conflits partout, complotent contre les Etats qui leur d�plaisent, se permettent, en plus, d��tre les accusateurs. En oubliant un point quand m�me. Dites-moi, les grandes compagnies p�troli�res sont �leurs� compagnies ? Je mets les guillemets, car beaucoup de personnes sens�es pensent que ces Etats d�velopp�s sont plut�t les instruments de ces compagnies et elles disent vrai dans une grande mesure. Dans cette affaire de flamb�e des prix, que gagnent ces compagnies ? Rien de plus, beaucoup plus ? Et les Etats d�velopp�s ne gagnent vraiment rien. Je me souviens que pendant le choc p�trolier de 1973, des �conomistes avaient montr� que les Etats europ�ens avec les taxes sur l�essence, le gasoil, etc. gagnaient plus que les pays producteurs. Si les �conomistes nous donnaient le d�tail. A 140 dollars le baril, le pays producteur encaisse combien, les compagnies p�troli�res empochent combien et les taxes ram�nent combien � l�Allemagne ou � la France ? Personne ne nous le dit. Dans l�affaire, les compagnies p�troli�res s�en tirent � bon compte sans jeu de mots. Le mod�le occidental de consommation aussi. En fait, l�Occident refuse d�admettre une fin possible d�une �nergie � bon march�, fruit de sa domination. L��nergie � son prix r�el ou � un prix rapprochant, c�est beaucoup moins de confort pour les �lecteurs et la fin possible du niveau de vie artificiellement �lev� que le tiers-monde leur finance. Les actions des p�cheurs et des camionneurs ne sont que le signe avant-coureur des tensions sociales � venir. Oh, comme l�Union europ�enne et les USA le savent !
M. B.

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