Une famille sur dix, chass�e ou contrainte de quitter sa maison par les violences confessionnelles, a pu revenir chez elle � Bagdad, a affirm� hier le porte-parole du plan de s�curit� de Bagdad.
�Sur 92 000 familles d�plac�es � Bagdad, seulement 11 000 sont retourn�es chez elles et nous esp�rons que leur nombre augmentera prochainement �, a affirm� � la presse le g�n�ral Kassem Atta. �Il existait un plan d'Al- Qa�da et des partisans du confessionnalisme pour diviser la capitale en secteurs confessionnels et faire en sorte que chaque confession vive s�par�e l'une de l'autre�, a-t-il assur�. Selon une �tude r�alis�e en f�vrier 2008 par le minist�re irakien des D�plac�s et des Migrants, 43 % des 212 063 familles d�plac�es en Irak sont originaires de Bagdad. Cet immense mouvement de population a commenc� avec les milliers d'assassinats confessionnels qui ont suivi l'attentat contre un mausol�e sacr� pour les chiites dans la ville sunnite de Samarra en f�vrier 2006. Selon le Haut- Commissariat des Nations unies aux r�fugi�s (HCR), cette vague a pris fin � l'�t� 2007 et un timide retour s'est amorc� � l'automne 2007, surtout � Bagdad. Le g�n�ral Atta a indiqu� qu'il y a quelques jours, 240 familles �taient rentr�es chez elles dans le quartier al-Karkh, sur la rive ouest de Bagdad � majorit� sunnite. �D'autres vont suivre�, a-t-il assur� ajoutant que ce retour est de la responsabilit� des minist�res, des hommes religieux et de tous�. �Il y a des groupes terroristes qui ne veulent pas le retour des familles et qui essaient de les emp�cher de revenir mais le gouvernement et l'arm�e suivent de pr�s � cette affaire�, a-t-il encore dit. La semaine derni�re, le fils d'un important d�put� sunnite avait �t� arr�t� au moment o� il pla�ait une bombe dans la maison d'une famille de d�plac�s, dans un quartier � majorit� sunnite d'o� les chiites avaient �t� chass�s et commencent � revenir.

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